Tribu bons plans
Faible enneigement de fin d’année oblige, c’est autour des plus hauts sommets alpins que l’on retrouvera les fondus de glisse en mal de virages serrés. Notamment au sommet de la cime de Caron, à Val-Thorens, 3200 mètres d’altitude et une vue époustouflante sur les montagnes environnantes. Régulièrement récompensée, la plus haute station d’Europe fait figure de valeur sûre et ferme généralement ses remontées mécaniques parmi les toutes dernières. Le 8 mai, cette année. Avec ses 150 kilomètres de pistes, elle séduit les sportifs et amateurs de sensations fortes tentés par une initiation au boardercross, un tour dans le snowpark, une descente en tyrolienne ou une nuit électrique au Malaysia, autoproclamé « plus grand club des Alpes ».
Même domaine, autre camp de base avec Les Ménuires. La station la plus abordable des 3 Vallées, injustement dénigrée pour ses édifices fonctionnalistes, o re une avalanche de promos à destination des bandes de copains, des parents en solo ou des familles (autour de 400 € les 7 nuits et le forfait 6 jours). So snob ? Poser ses valises au Brelin, immeuble amiral de la station classé patrimoine architectural des années 1970.
Neige garantie encore du côté de l’Espace Killy et des pistes de compétition de Val-d’Isère ou de sa festive cousine, Tignes, qui chipe le nom d’un village américain du Nouveau-Mexique pour son hôtel quatre étoiles d’inspiration amérindienne, Le Taos.
Louchez aussi du côté des stations iséroises et de leur programme « skiez en décalé » pour booker trois jours à L’Alpe d’Huez, à l’assaut du fameux Tunnel, ou un séjour du dimanche au dimanche aux DeuxAlpes (396 €/personne les 7 nuits sur la base d’une famille de 4). Le pompon : le ski pass 6 jours qui donne accès, pour une journée, aux pistes de SerreChevalier ou de Montgenèvre-La Voie Lactée, parfaite escale italienne à l’heure du déjeuner.