LE MARCHÉ DE L’ANGOISSE
Le maladie.une du compétences,diplômés…stress déclassementépidémie.Une scolaireLe maladie pédopsychiatreOn compétitionen social,est connaît moderne. aujourd’hui mondialisationféroceles MarcelEt causes devenuplus entre Rufo, encore,: des jeunes crainteune les professeurs,dans nouvelle diagnostic.ce dossier pandémie.Resteles disent parentsà trouverIl étaitles d’élèves ravagesurgent l’antidote.de qui de poser témoignentSi cettele virusce prospèreil marchands.est aussi sur propagé, Commerçantsles ratés alimenté,de notreen « exploité systèmesoutien par scolaire éducatif,des », vendeurs « orientation de personnalisée« cours particuliers». Tous», coachsces chamansen de plusieursla réussite milliards surfentet sur sur uneun marchéidée de estiméplus en à plus répandue : réussir à l’école ne suffit plus. Avoir de bonnes notes ou passer dans la classe supérieure ne sont plus considérés comme des objectifs satisfaisants. Il faut d’abord être meilleur que les autres. Cette course folle est par principe sans limite, elle est pensée pour ne jamais s’arrêter. Aujourd’hui, déjà, à Paris, deux lycéens sur trois suivent des cours particuliers. Et tout le monde sait qu’il est presque impossible de réussir sa première année de médecine quand on n’a pas de quoi se payer une prépa en plus de l’enseignement dispensé à l’université. Stupéfiante hypocrisie du système français. Nous sommes tous responsables de cette dérive qui conduit à une privatisation rampante de l’éducation. Pouvoirs publics qui semblent s’y être résignés, parents prêts à se saigner pour le « bien » de leurs enfants, professeurs fonctionnaires le jour, répétiteurs dans le privé le soir. Nous sommes tous prisonniers du marché de l’angoisse. Libérons-nous.