POUR QUI SE PRENNENT ILS ?
Alain Juppé/Jacques Chirac
Quarante ans après le discours de Jacques Chirac à Egletons en octobre 1976, acte fondateur du RPR, Alain Juppé a effectué son pèlerinage en Corrèze, le 5 novembre. « C’est un moment particulier pour moi d’être ici car c’est Jacques Chirac qui a fait ce que je suis », a déclaré le favori des sondages.
Arnaud Montebourg/De Gaulle
Lors de son discours aux Etats généraux du Projet France, le 5 novembre, le candidat à la primaire de la gauche n’avait que le mot « libération » à la bouche. Comme l’homme du 18 juin 1940! « La libération des Français, c’est le fait de muter notre système de décision politique », avance Montebourg.
Manuel Valls/Aristide Briand
A l’occasion de la remise des prix de la laïcité, le 2 novembre, le Premier ministre a défini sa laïcité comme « un équilibre exigeant entre tolérance et fermeté ». Une conception plus proche de celle d’Aristide Briand, vrai promoteur de la loi de 1905, que de celle d’Emile Combes, grand pourfendeur de la religion.
François Bayrou/Richard Gere
« On m’a dit que je ressemblais à l’acteur de “Pretty Woman” », a déclaré François Bayrou sur le canapé de Karine Le Marchand (« Une ambition intime », M6). L’animatrice, bienveillante, lui a trouvé « un petit côté Richard Gere ». C’est Sarkozy qui va encore être jaloux…
Jean-François Copé/Zorro
Le justicier masqué est le héros favori de l’ancien président de l’UMP, qui a disposé plusieurs affiches évoquant le « cavalier qui court vers l’aventure au galop » dans son bureau. En conclusion du deuxième débat de la primaire à droite, il a lancé : « Une France décomplexée, c’est une France qui remonte à cheval, comme Zorro. »