L'Obs

10 choses à savoir sur… Melania Trump

Troisième épouse de Donald Trump, l’ex-mannequin américano-slovène va devenir la première dame des Etats-Unis

- JÉRÉMY HÉBRAS

1 SURPRISE Première First Lady de l’histoire dont l’anglais n’est pas la langue maternelle, Melania Trump est souvent résumée à son passé de mannequin et à ses vingt-quatre ans d’écart avec le magnat de l’immobilier. Comment prendra-t-elle la suite de la très populaire Michelle Obama? Une chose est sûre : elle n’était pas prédestiné­e à vivre un jour à la MaisonBlan­che. 2 TRADITION Lors de la convention républicai­ne en juillet, elle a repris dans son discours plusieurs passages de l’allocution de Michelle Obama en 2008 à la convention démocrate. Un faux pas devant plus de 20 millions de téléspecta­teurs qui a fait d’elle la risée des réseaux sociaux. Echaudée, elle se tient désormais en retrait et évite de prendre la parole en public. En 1999, alors que Donald Trump rêvait déjà de se présenter à la présidenti­elle, elle confiait qu’en cas de victoire elle serait une première dame « très traditionn­elle » : « Comme Betty Ford ou Jackie Kennedy. » 3 POTICHE Quand Donald a annoncé sa candidatur­e en juin 2015, elle n’est même pas montée sur scène, laissant la place à Ivanka, la fille chérie et la conseillèr­e de son père. Ivanka est la figure féminine la plus présente aux côtés du candidat. Melania préfère s’occuper de Barron, leur fils de 10 ans. Et quand son mari parle d’elle, c’est pour se vanter d’avoir épousé un mannequin : « Où est mon top-modèle? » a-t-il lancé lors d’un meeting en Pennsylvan­ie. 4 IMPOPULARI­TÉ Début août, un sondage « Washington Post »-ABC News indiquait que Melania Trump était la moins populaire des épouses de candidats depuis… Hillary Clinton. Mais après l’élection de Trump, faut-il encore faire confiance aux sondages ? 5 MODE L’histoire du couple Trump est liée à l’univers de la mode, des mannequins et des paillettes. Melania a rencontré Donald en 1998, à New York, au cours d’une soirée organisée par le patron d’une agence de mannequins. Il la drague, mais elle le repousse car il est venu accompagné d’une autre femme. Six ans plus tard, le milliardai­re fait sa demande lors du gala du Costume Institute, au Metropolit­an Museum. 6 BOBARDS A l’instar de son mari, qui a donné aux fact-checkers toutes les peines du monde à recenser les mensonges qu’il a proférés au cours de la campagne, elle entretient un rapport pour le moins distant à la vérité. Deux journalist­es slovènes qui lui ont consacré une biographie ont révélé que sa mère ne travaillai­t pas « dans la mode », comme elle l’affirmait, mais qu’elle était employée dans une usine de textile d’Etat. Et, contrairem­ent à ce qu’on a pu lire sur son site, Melania n’est pas diplômée en

architectu­re et design. 7 SLOVÉNIE La prochaine First Lady semble avoir coupé les ponts avec son pays natal. Elle n’évoque presque jamais ses origines. Quand son pays obtient son indépendan­ce, en 1991, elle ne pense déjà qu’à sa carrière de mannequin. Dans un portrait que lui a consacré « Vanity Fair », on apprend qu’avant leur mariage Donald et elle ne se sont rendus ensemble en Slovénie qu’une fois pour voir sa famille… et pendant trois heures! Et au mariage, auquel le couple Clinton a assisté, seulement trois Slovènes étaient présents. 8 BARRON Melania a tout dit sur son fils au site Parenting.com. Comme son père, il aime porter l’ensemble costumecra­vate et jouer au golf. Comme son père, « il vire les nounous et les femmes de ménage ». « C’est un petit garçon rebelle, attachant et intelligen­t. Il a des idées arrêtées et sait exactement ce qu’il veut. Parfois je l’appelle “Petit Donald”. Physiqueme­nt, il tient de nous deux, c’est en raison de sa personnali­té que je l’appelle comme ça. » 9 ÉCHEC En 1992, elle tente de lancer sa carrière de mannequin en Slovénie en participan­t au concours du look de l’année du magazine « Jana ». A la clé pour les trois gagnantes, des contrats dans la mode à Paris, Milan et Vienne. Melania, qui a déjà tourné une publicité pour un shampooing, échoue en finale. Un échec qui, selon les auteurs de sa biographie, l’aurait anéantie. 10 CRITIQUE Elle n’a que modérément apprécié le comporteme­nt colérique et juvénile de son mari durant la campagne. « Ma femme et ma fille m’ont dit : “Sois plus présidenti­el” », a déclaré Donald. Dans une interview à CNN, où on lui demande ce qu’elle aimerait que son mari change, elle a répondu sans hésiter : « Twitter ».

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