Les fillonistes promettent l’enfer à Copé
Si on gagne, pour Copé, ce sera l’enfer! », prédisait un membre de la garde rapprochée de François Fillon à la veille du premier tour de la primaire de la droite et du centre. Les 44% récoltés le 20 novembre par l’ancien Premier ministre n’ont fait que confirmer la sentence : les fillonistes se sont beaucoup amusés du score minuscule – 0,3%, soit un peu plus de 11000 voix – qui a si chichement récompensé la campagne du maire de Meaux. « Il y a une justice. Après ce qu’il nous a fait en nous volant la présidence de l’UMP en novembre 2012, ont rigolé les amis de Fillon. Aujourd’hui, Copé peut numéroter ses abattis ! » L’animosité à l’égard du candidat malheureux est encore montée d’un cran quand celui-ci s’est avisé de fustiger « l’imposture » de François Fillon. « Copé s’est a olé. Il n’aurait pas dû », observe un filloniste. Première mesure de rétorsion après la probable victoire du 27 novembre? Copé le proscrit pourrait se voir refuser l’investiture LR lors des législatives de juin 2017. Infernal.