SCHUBERT : DE L’UNITÉ AU FRAGMENT
PAR MATTEO FOSSI (PIANO) Hortus
De la « WandererFantasie » au mouvement isolé de la sonate D 571, en passant par les trois « Klavierstücke » et la « Relique » inachevée, le pianiste italien, brillant, dominateur, peu enclin aux épanchements, mais rigoureux et violent, montre tout le paradoxe d’un Schubert épris des formes longues, mais maladroit à développer, et donc condamné à de multiples inachèvements. Le développement excitait Beethoven, gênait Schubert. De là son errance libre, pathétique, irrésistiblement fraternelle. Prise de son cotonneuse.