FACEBOOK SOUS LE FEU DES CRITIQUES
« Je suis juif et il y a un groupe de gens qui nient que l’Holocauste a existé. Je trouve cela très choquant mais je ne crois pas que notre plateforme devrait “dépublier” ce genre d’argument. » C’est ce que Mark Zuckerberg expliquait cet été, résumant le paradoxe de Facebook dont les algorithmes censurent la moindre image de téton mais pas les contenus haineux ou de désinformation. Attaqué, le réseau social s’était engagé à limiter la diffusion de fake news et a annoncé cet été qu’il commencerait même à les supprimer s’ils « incitent à la violence ». Comme au Sri Lanka, où un post très partagé expliquant que les musulmans empoisonnent la nourriture des bouddhistes a donné lieu à des émeutes. Modération à géométrie variable ? Le site conspirationniste américain Infowars, qui affirme régulièrement que les fusillades de Parkland ou de Sandy Hook ont été « montées », n’est quant à lui toujours pas banni, malgré de nombreuses procédures judiciaires en cours.