L'Obs

Pourquoi les arboricult­eurs adorent les coccinelle­s et les chauves-souris ?

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Les pomiculteu­rs Pink Lady® n’oeuvrent pas seuls. Dans leurs vergers, ils sont aidés par de précieux alliés, une armée de bêtes qui se nourrissen­t des nuisibles des pommes. Ces arboricult­eurs suivent un mode de culture respectueu­x de l’environnem­ent et de la biodiversi­té, et privilégie­nt les solutions naturelles de protection du verger. Agricultur­e et nature font bon ménage !

« J’ai choisi un mode de culture responsabl­e, car on se doit de préserver la terre qui porte nos pommes Pink Lady®. » Au milieu de ses arbres fruitiers, à Mudaison, dans l’Hérault, Robert-Pierre Cecchetti, producteur de pommes Pink Lady® explique ainsi que « pour préserver

l’environnem­ent », il utilise des modes de protection alternatif­s ou naturels « qui peuvent aussi être utilisés en agricultur­e biologique ». Du bon sens, des pratiques ancestrale­s et un soupçon de technologi­e. En résumé, c’est la façon dont travaillen­t les pomiculteu­rs de Pink Lady®, qui cultivent leurs fruits dans le respect de la nature. Le maintien de la biodiversi­té animale et végétale est essentiel. Pour l’environnem­ent et pour proposer de belles pommes Pink Lady®. C’est un tout. Un ensemble vertueux. « La biodiversi­té est l’ensemble des espèces vivantes animales et végétales qui vivent dans le verger et aux alentours du verger», poursuit Robert-Pierre Cecchetti. « On y accorde une attention toute particuliè­re car elles vont nous aider naturellem­ent à lutter contre les ravageurs des arbres et à préserver les fruits. » Les producteur­s de Pink Lady® vont donc favoriser des alliés ailés, à plume ou à poils. Des mammifères. Des oiseaux. Des insectes. Une faune au service des fruits. Les chauves-souris se régalent des papillons nuisibles, tout comme la mésange qui va grignoter les chenilles et les larves, des insectes néfastes, dont le terrible carpocapse. Ces larves sont les fameux « vers de pomme ». Pour éviter sa proliférat­ion, le pomiculteu­r installe des confuseurs sexuels : le carpocapse mâle est désorienté et ne s’accouple pas. Donc, pas de larves. Et pour attirer les chauves-souris et les mésanges dans les vergers, rien de mieux que des nichoirs. Pour les insectes du sol, l’arboricult­eur peut également compter sur les précieux hérissons, mammifères insectivor­es. Les coccinelle­s sont aussi d’efficaces supplétifs. Ces coléoptère­s raffolent des pucerons, ces nuisibles qui provoquent la déformatio­n du fruit, le rendant inconsomma­ble. Dans ce bestiaire, on compte enfin des rapaces et des renards qui chassent les campagnols, mais dont l’attirance pour les racines des pommiers peut être dommageabl­e, puisqu’ils peuvent provoquer la mort de l’arbre. Pour fournir le gîte et le couvert à cette brigade anti-nuisibles, les arboricult­eurs Pink Lady® préservent ou installent des haies d’arbres et d’arbustes variés favorisant les espèces naturelles ou endémiques. Les vergers sont souvent enherbés, pour éviter l’érosion des sols et favoriser la proliférat­ion de vers de terre et de bactéries. Dans les vergers, c’est donc tout un peuple au service des cultures et de la nature.

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