Balkany encombre encore l’élection
ALevallois, tractations et jeux d’alliance ont déjà débuté en vue du second tour des municipales le 28 juin. Condamné au printemps pour fraude fiscale, démis de ses fonctions de maire en mars, Patrick Balkany entend peser comme il le peut sur le scrutin. Sa nouvelle lubie? Empêcher à tout prix l’élection d’Agnès Pottier-Dumas, son ex-directrice de cabinet, qui était arrivée en tête au premier tour (34,6%) et qu’il soutenait encore voici quelques semaines. Le sarkozyste pourrait ainsi apporter son soutien à son opposant historique, Arnaud de Courson (divers droite), 20% des voix le 15 mars. Lequel, pour ravir la municipalité, envisage de nouer une alliance avec le centriste Lies Messatfa (14%) et la candidate macroniste Maud Bregeon (15%). Mais voilà… Au sein de LREM, où l’on promettait l’année dernière de ne pas « transiger » avec les valeurs, ce soutien de « Balka » gêne aux entournures. Et l’alliance qui se dessinait pourrait bien voler en éclats. « Jamais nous ne chercherons à être adoubés par Patrick Balkany, certifie Maud Bregeon. Nous voulons une alliance de projet, de renouvellement et d’éthique. Alors, enfin, on pourra parler de Levallois comme un exemple. »