LES LUMIÈRES DE TEL-AVIV PAR ALEXANDRA SCHWARTZBROD
Rivages noir, 300 p., 20 euros.
La directrice adjointe de la rédaction de
« Libération » (photo), à qui on doit des polars bien frappés, imagine un avenir proche dans lequel Israël est partagé par un mur surveillé par des drones. A l’est, le pays des ultrareligieux, avec Jérusalem, la dictature de la Torah, la vie imposée par des talibans juifs. A l’ouest, à Tel-Aviv, la république des laïques et la liberté de penser. Six rebelles, les uns poussés par la révolte, les autres par l’amour, tentent de passer d’est en ouest, malgré le mur, comme autrefois à Berlin. Suspense, aventure, série noire, anticipation ? Tout ça à la fois. Alexandra Schwartzbrod décrit la fracture d’Israël et l’intolérance des hommes en noir. C’est à la fois haletant et crédible, hélas.