UNE JEUNESSE LIBÉRALE
Le leader “illibéral” hongrois a fêté, le 29 mai, ses dix ans au pouvoir. En 1992, deux ans avant son virage à droite, il a effectué un long périple à travers les Etats-Unis. Un épisode qu’il a gommé de son CV. J’étais du voyage…
Le 25 juillet 1992, cinq Européens roulent sur une magnifique route de l’Oregon : un Allemand, Wolfgang, une Polonaise, Malgorzata (« Gosia »), un Hongrois, Viktor, une Néerlandaise, Pauline, et un Français. Ils ne se connaissent que depuis quatre semaines, mais leurs aventures à travers les Etats-Unis les ont rapprochés. Ils font escale dans la spectaculaire gorge du Columbia pour admirer une cascade. Puis un policier les arrête pour excès de vitesse. A la surprise des autres passagers, Viktor, qui conduit une des deux voitures, engueule l’agent avec de grands gestes et dans un très mauvais anglais. Le flic est impressionné, mais reste calme, au soulagement des quatre autres. La petite équipe arrive finalement à destination : la réserve indienne d’Umatilla. Un grand panneau « Bingo » indique le point de rendez-vous.
Une Indienne, Margueritte, leur fait visiter la réserve, ils rencontrent des représentants des trois tribus confédérées (Cayuse, Umatilla et Walla Walla), puis se retrouvent à déjeuner au Cay-Uma-Wa Center en compagnie des membres du conseil. Ces derniers exposent leurs di cultés, leurs problèmes d’identité, les injustices économiques qu’ils subissent. Tout à coup, Viktor sort de son silence et les interrompt. Il les interroge sur leurs droits fonciers, leurs compé
tences en gestion. Puis, après avoir entendu leurs réponses, il leur présente avec assurance ce qu’il considère comme un business plan. « Les hôtes étaient très surpris », se rappelle avec amusement Gosia Bochenek (qui travaillera bien plus tard pour le président polonais Lech Kaczyński). D’autant qu’après cet exposé incongru, dit-elle, « il a perdu tout intérêt pour la conversation ».
A l’époque journaliste à « Libération », j’étais le Français du groupe. J’avais oublié cet échange, parfaitement conforme à l’image que je garde de notre « copain » Viktor Orbán. Petit, trapu, plutôt beau, le jeune homme nous intriguait tous. Il alternait les profonds silences et quelques courts propos habités. Il était déjà député depuis deux ans, mais personne n’imaginait alors, à part lui, le destin qui l’attendait. Ce 29 mai 2020, il a fêté ses dix années au pouvoir, une période qui a vu le glissement de la Hongrie vers une « démocrature » (une « démocratie illibérale », selon ses termes) marquée par le nationalisme, le rejet des étrangers, la promotion de l’Europe des nations et des valeurs chrétiennes. Mais, à l’époque, les positions de Viktor étaient diamétralement opposées à tout cela. Elles ressemblaient comme deux gouttes d’eau à celles de ses opposants les plus farouches d’aujourd’hui. Viktor se disait fièrement libéral, il était
attaché à la liberté d’expression, au parlementarisme, aux droits des minorités – ceux des Indiens umatillas comme d’autres.
Nous participions à un voyage d’étude organisé par le German Marshall Fund (GMF), une fondation cherchant à renforcer les liens transatlantiques. Chaque année, cette ONG invite de jeunes Européens (politiciens, journalistes, entrepreneurs) à visiter les Etats-Unis, et de jeunes Américains à visiter l’Europe (1). En 1992, ces voyages étaient longs : six semaines. Et, moins de trois ans après la chute du Mur, l’attention du GMF était portée sur les « Ossis », ces Européens d’Europe de l’Est qu’il fallait arrimer à l’Occident et ses valeurs. Ce voyage, ignoré en Hongrie, a beaucoup compté pour Viktor Orbán. Il l’a pourtant gommé de tous ses CV, on verra pourquoi.
DES BIÈRES AVEC VIKTOR
Nous étions onze. Pendant la première semaine, fin juin, nous avions rencontré le tout-Washington. Puis, on nous a mis dans les mains une grosse liasse de réservations d’avions et de voitures de location, et nous sommes partis à la découverte des Américains, par groupe de deux, trois, quatre ou cinq selon les destinations. Cette année-là, au milieu du voyage, nous nous sommes tous retrouvés à New York, pour assister à la convention survoltée du Parti démocrate, qui a lancé la campagne d’un candidat de 46 ans venu de l’Arkansas, William Je erson Clinton. Viktor Orbán, comme les autres, était éberlué par cet incroyable show.
J’ai donc bu des bières avec Viktor à New York, j’ai fait avec lui du canoë et admiré les pélicans dans la forêt primaire de Caroline du Sud, nous avons arpenté Los Angeles, en proie, cette année-là, à des émeutes historiques. J’en garde le souvenir d’un type étrange, pas très sympathique, sûr de lui jusqu’à la caricature, mais intéressant. De l’Amérique, il ne connaissait pas grand-chose, à part ce qu’en montraient les films avec Charles Bronson, qu’il prisait tant plus jeune.
Je me suis replongé dans les archives que j’ai gardées de ce voyage, pour essayer de comprendre. Est-ce qu’en 1992 nous pouvions deviner que ce jeune homme (il avait 29 ans, moi 30) deviendrait un tel autocrate, surnommé le « Viktator »? Qu’il réprimerait les ONG, harcèlerait la presse, et musellerait le Parlement, comme il vient de le faire au prétexte de la crise sanitaire? Avec un journaliste du groupe, le Néerlandais Marcel Haenen, qui est resté un ami, nous avons contacté quelques fellows pour leur poser les mêmes questions (2).
A l’époque, Viktor Orbán était un nouveau député, extrêmement populaire en Hongrie. Trois ans plus tôt, il était sorti de l’ombre lors du « réenterrement » d’Imre Nagy. Chef du soulèvement hongrois écrasé par l’Armée rouge en 1956, Imre Nagy avait été emprisonné avant d’être, après un simulacre de procès, pendu et enterré en secret avec quatre autres dirigeants. Le 16 juin 1989, à l’initiative de leurs familles, les victimes de cette répression sanglante ont été « réenterrées » dans un lieu plus digne. C’était alors, dans le monde socialiste, l’époque de la glasnost (transparence) et des réformes : le pouvoir hongrois avait donc laissé faire. Lors de la cérémonie de ce 16 juin, place des Héros à Budapest, un jeune homme de 26 ans, inconnu, mal rasé, prend la parole devant 100 000 personnes rassemblées. Il vient d’une région rurale, il est le porte-parole d’une organisation encore peu connue, qu’il a créée un an plus tôt avec une trentaine d’amis étudiants : le Fidesz, Alliance des Jeunes Démocrates. Sans mâcher ses mots, sans craindre les représailles, Viktor Orbán fustige l’influence soviétique sur son pays et appelle à « la fin des tabous communistes, de l’obéissance aveugle à l’empire russe et de la dictature d’un seul parti ». Le jeune juriste devient instantanément une icône. Celle d’une
jeunesse libérale et révoltée, attachée à la démocratie et aux droits de l’homme. L’inverse du Viktor Orbán d’aujourd’hui.
Quand je le rencontre, fin juin 1992, son parti de trublions centristes est en tête dans les sondages. En 1990, le Fidesz a fait 9 % au premier tour des élections législatives. Il prépare déjà la prise du pouvoir à l’intérieur du parti, qui était alors dirigé de façon collégiale, et anticipe une formidable poussée aux élections de 1994. Il n’a qu’une obsession : extirper de la Hongrie tout ce qui reste du système économique communiste.
Un autre Hongrois l’accompagne. Zsolt Németh, député du Fidesz également, est un homme gai et volubile portant une moustache. Il suit Orbán comme son ombre. Zsolt parle bien l’anglais, ce qui n’est pas le cas de Viktor, il l’aide donc lors des rendez-vous et des discussions. Il est aux petits soins pour lui. Le soir, les deux hommes ne se joignent pas aux sorties des autres membres du groupe : ils jouent au billard, pariant des coupes de glace (Orbán en devrait encore 120 à Németh, a rme ce dernier). Ils partagent la même chambre pour faire des économies sur l’indemnité journalière que nous recevons du GMF.
Dès notre arrivée aux Etats-Unis, lors du tour de table de présentation dans une grande salle de conférences de l’immeuble en briques rouges du GMF, donnant sur Dupont Circle à Washington, Orbán avait scotché l’audience. « Je me souviens avec précision de ses paroles, raconte Wolfgang Krach, aujourd’hui rédacteur en chef du grand quotidien allemand “Süddeutsche Zeitung”, basé à Munich : “Mon nom est Viktor Orbán. Je suis le leader du Fidesz, et je serai le prochain Premier ministre de Hongrie.” C’étaient ses premiers mots prononcés dans le groupe. Je me suis dit : plutôt mégalo, le gars. Mais il avait raison : il est devenu Premier ministre quelques petites années plus tard. » Au moins, ajoute-t-il, « il était doté d’humour » (ce que j’ai oublié) et « on pouvait se moquer de lui ». Pour ma part, je l’ai alors caricaturé en marge de notre brochure d’accueil avec comme annotation : « Viktor est une sorte de petit Napoléon (ombrageux et solitaire). »
COMME UN BÉMOL
Les premiers jours de notre voyage, j’ai discuté à plusieurs reprises avec Viktor et surtout Zsolt, le plus cultivé des deux. Ces inséparables, si dissemblables, sont alors clairement pour moi les plus intéressants du groupe. C’est ce que j’écris au détour d’une phrase dans une lettre adressée à ma femme, avec tout de même, comme un bémol, un petit croquis représentant Napoléon à côté du prénom Viktor. Ce dernier n’est pas très causant. Il me dit avec fierté qu’il vient d’avoir son deuxième enfant, un fils (né en février, aujourd’hui pasteur évangélique). Il me parle de la situation politique en Hongrie (il décrit le Fidesz comme un « parti de centre droit ») et dans les autres pays de l’Est. Zsolt explique à qui veut l’entendre pourquoi Viktor sera le prochain Premier ministre. L’élection de 1994 sera un échec pour le Fidesz (7 %) mais pas la suivante : en 1998, Viktor deviendra une première fois Premier ministre, à seulement 35 ans. « Ils irradiaient d’enthousiasme, se souvient Pauline Krikke, ancienne maire de La Haye, au Pays-Bas. Ils étaient très conscients de leur influence, parfaitement confiants en l’avenir. »
Autant Németh est chaleureux et bavard (Orbán en fera plus tard son secrétaire d’Etat aux A aires étrangères), autant Viktor est renfermé. Avec Marcel, un type à l’humour sarcastique, on s’amuse de ses côtés autoritaires. Au football, un sport dans lequel Orbán excelle, il ne passe jamais la balle. Et lorsque, en Caroline du Sud, alors que nous descendons l’Ashley
River, son canoë prend l’eau, il laisse son pauvre coéquipier résoudre le problème… « Il me regardait écoper, preuve que c’était un leader naturel », plaisante Marcel aujourd’hui. Même genre d’observation chez Heike Witzel, qui venait d’Allemagne de l’Est et travaillait pour l’Eglise protestante : « A Chicago, je me suis occupée des tâches d’organisation de notre petit groupe. Viktor ne se serait jamais mis au “service” de quiconque. Il avait besoin de moi pour ça. » Elle garde le souvenir d’une personne « calculatrice » qui n’accordait de l’intérêt qu’à ceux qui pouvaient lui être utiles.
Il y avait dans le groupe un autre Français, Bertrand Wiedemann-Goiran, alors membre du cabinet de Dominique Strauss-Kahn, ministre de l’Industrie. Lui a voyagé en tête à tête avec le futur homme fort hongrois, dans une décapotable, entre San Francisco et Los Angeles, sur la mythique Route One, avec une escale d’une nuit à Big Sur. De quoi créer des liens, en principe. Mais le seul souvenir qu’il garde de ce road trip, c’est celui… d’un long silence : « Viktor ne disait rien. On regardait le paysage défiler, magnifique. C’est vrai qu’il parlait mal anglais, mais tout de même. Son ami hongrois dont j’ai oublié le nom, et qui était sympa, n’avait cessé de me répéter qu’il serait Premier ministre. Je trouvais cela très étrange. Je me disais : quand Dominique Strauss-Kahn entre dans une pièce, tout le monde le sent, il en impose. Mais Viktor… »
Marcel Haenen et moi, nous avons tenté à plusieurs reprises depuis cinq ans de prendre rendez-vous avec Orbán. Directement auprès de son porte-parole à Budapest. Puis par l’intermédiaire des ambassades respectives à Paris et La Haye. Puis par Zsolt. En vain. Il est trop occupé, nous répond-on à chaque fois. Ceci explique-t-il cela? L’homme fort de la Hongrie a gommé ce voyage américain de sa biographie. Il n’apparaît nulle part. Il a pourtant été essentiel pour sa carrière. A Washington, Orbán a rencontré bon nombre de politiciens importants. Des lobbyistes comme Roger Stone, le flamboyant copain de Trump, connu pour son tatouage de Richard Nixon dans le dos, et condamné, le 20 février 2020, à trois ans de prison pour avoir menti au Congrès. Des analystes comme le très fin Charles Cook. Des congressmen comme son compatriote Tom Lantos (né Tamás Péter Lantos à Budapest), ancien résistant antifasciste. L’ancien patron de la CIA, l’amiral Turner. Et plusieurs activistes se battant pour la démocratie en Europe de l’Est, comme Tom Melia, du National Democratic Institute for International A airs. A travers la liste de ses rendez-vous personnels, ses centres d’intérêt de l’époque se dessinent : la démocratie, les droits de l’homme… Sur la lettre de motivation qu’il a donnée au GMF, il déclare qu’il veut notamment en apprendre davantage sur le « droit constitutionnel et l’équilibre des pouvoirs ».
L’OMBRE DE SOROS
Mais, des années plus tard, les ONG occidentales comme le GMF sont devenues ses ennemies. La pire étant le réseau de fondations Open Society de l’Américain d’origine hongroise George Soros, ce milliardaire et philanthrope que le pouvoir hongrois vilipende sans craindre les clichés antisémites. En 2017, ce dernier a dépensé 40 millions d’euros pour le dénigrer! Lors de la dernière campagne pour les européennes, le Fidesz a placardé une affiche
représentant le président de la Commission d’alors, Jean-Claude Junker, aux côtés de Soros, avec comme slogan : « Vous aussi avez le droit de savoir ce que Bruxelles vous prépare »…
L’ombre de Soros pèse sur ce voyage de 1992, et c’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles Orbán veut l’oublier. A lire une interview du grand écrivain György Konrád (3), aujourd’hui décédé, c’est lui et George Soros qui avaient recommandé Orbán auprès du GMF (Konrád est ensuite devenu un de ses opposants radicaux). A partir de la fin des années 1980, Soros, déjà très riche, déjà très généreux vis-à-vis de tous les mouvements pro-démocratie à l’Est, a été la bonne fée d’Orbán. Il a financé les premières universités d’été du Fidesz, il a payé aux jeunes iconoclastes libertaires une précieuse photocopieuse, qui leur a permis de publier journaux et tracts. Surtout, il a financé la bourse d’Orbán pour suivre des cours de philosophie politique à l’université d’Oxford, en 1989, des études qu’il a écourtées pour se lancer dans la course à la députation. Encore aujourd’hui, Orbán surnomme son ennemi Soros « Oncle George ».
Faute de pouvoir rencontrer Orbán, Marcel et moi avons pris rendez-vous le 21 avril avec son camarade Zsolt Németh, en visioconférence. Il n’a guère changé : toujours affable et gentil, toujours d’une fidélité totale à Orbán, avec lequel il a cofondé le parti. Dans la presse hongroise, il est présenté comme incarnant « l’aile pro-occidentale » du parti, mais il s’agit plus d’une nuance que d’une dissidence. Il est apparu à l’écran, confiné dans sa maison à Budapest, entouré de livres. Il nous a montré une photo de sa femme et de leurs trois enfants. Depuis 2014, il est président de la commission des Affaires étrangères du Parlement hongrois. Il admet que Viktor et lui ont beaucoup évolué depuis notre voyage, notamment sur l’importance du « conservatisme », des « valeurs familiales » et de l’« héritage chrétien ».
Cet été 1992, nous raconte-t-il, c’était la première fois que Viktor visitait les Etats-Unis. Un voyage très important pour lui, « car c’est là qu’il a appris l’anglais ». Viktor y consacrait du temps et des efforts : « Il se levait à 6 heures du matin pour réviser son vocabulaire », se rappelle-t-il. Et puis, certaines rencontres ont marqué les deux hommes. Celle avec George Soros, notamment. A écouter Németh, qui approchait pour la première fois le milliardaire, ce dernier les a reçus à New York, dans ses bureaux au 38e étage d’un gratte-ciel dominant Central Park et Manhattan.
« C’était un bureau impressionnant. Il était déjà très riche. Il nous a montré la ville. Il a dit : “De quoi avezvous besoin, les gars? Demandez, vous l’obtiendrez.” J’ai été choqué par cette question, et estomaqué par la réponse de Viktor : “Monsieur Soros, nous n’avons besoin de rien. Si nous avons besoin de quelque chose, nous vous le ferons savoir.” » Selon Németh, Soros à l’époque rêvait de rapprocher le Fidesz de l’Alliance des Démocrates libres (SZDSZ, de gauche). Et Orbán commençait à prendre ses distances avec lui. George
Soros, de son côté, nous a fait savoir qu’il n’avait aucun souvenir de cet échange.
Selon Németh, Viktor Orbán n’a pas « gommé » ce voyage de son parcours et il reste très attaché au lien avec les Etats-Unis. « Ce pays a une signification très différente en Europe centrale et dans le reste de l’Europe. Car sans les Américains, la fin de la guerre froide n’aurait pas eu lieu. Pendant le second gouvernement Orbán [2010-2014], une statue de Ronald Reagan a été érigée au centre de Budapest. Je ne crois pas qu’il y ait beaucoup de statues de lui en Europe de l’Ouest ! »
De retour des Etats-Unis, Viktor Orbán a donné une interview au journal satirique du Fidesz, « Magyar Narancs » (« l’Orange hongroise »), en octobre 1992. Il raconte son voyage, évoque l’individualisme de la civilisation américaine, s’étonne de la place du fait religieux aux Etats-Unis, pointe la « codification » de la vie politique américaine et affirme que sa plus grande surprise, c’est d’avoir constaté que les Américains sont « incroyablement nationalistes ». C’est la seule trace qu’il laissera de ce voyage. Moins d’un an plus tard, il se débrouillera pour prendre tous les pouvoirs au sein du Fidesz. Et, après la défaite du parti, en 1994, il décidera de mettre la barre à droite.
(1) Depuis 1982, le GMF, fondé dix ans plus tôt grâce à un don allemand, a fait visiter les Etats-Unis à 2 400 Européens et l’Europe à 1 600 Américains. Il est financé par diverses fondations et gouvernements (allemand, suédois et américain).
(2) L’article de Marcel Haenen est publié sur le site de « NRC Handelsblad ».
(3) Interview donnée en janvier 2018 à l’hebdomadaire « HVG ».
“VIKTOR SE LEVAIT À 6 HEURES DU MATIN POUR RÉVISER SON VOCABULAIRE ANGLAIS.” ZSOLT NÉMETH, PRÉSIDENT DE LA COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DU PARLEMENT HONGROIS