L'Obs

Swann Arlaud en scène

- JACQUES NERSON

Le prénom dont ses parents proustiens l’ont affublé lui valut beaucoup de moqueries pendant son enfance, mais à 38 ans Swann Arlaud le porte bien. Il le mérite même. Ce que, dans son « Histoire naturelle », Buffon dit du cygne (swann en anglais) s’applique parfaiteme­nt à lui : « Il plaît à tous les yeux. On l’aime, on l’applaudit, on l’admire. » Détenteur de deux césars (meilleur acteur pour « Petit Paysan » d’Hubert Charuel, en 2018, et meilleur second rôle en 2020 pour « Grâce à Dieu » de François Ozon), il revient à la rentrée sur la scène où il fit ses débuts – tardifs – au théâtre : celle du Rond-Point. Il y tenait le rôle d’un soldat de la Wehrmacht, il s’apprête à jouer dix ans plus tard, toujours sous la houlette de sa mère, Tatiana Vialle, un autre affreux dans « Exécuteur 14 », d’Adel Hakim (du 30 septembre au 24 octobre).

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