Balthazar, roi des Belges
Sand, par Balthazar (play It agaIn Sam).
En Belgique, il n’y a pas que la chanteuse angèle. Il y a aussi le groupe Balthazar, qui est un peu au roi des Belges ce que metronomy est à la reine d’angleterre. au menu du cinquième album de maarten Devoldere et Jinte Deprez, une farandole anglophone de mélodies pop, de grooves nu-disco, de synthétiseurs fantasques. ajoutez à cela quelques rares cuivres. Est-ce parce que Devoldere a une voix de chanteur de new wave britannique (qui aurait écouté leonard Cohen) ? Est-ce la boîte à rythmes qui s’invite çà et là ? la prééminence sonore de la basse funky de Simon Casier ? On songe aussi à de lointains cousins polissés d’un groupe comme a Certain ratio. la pochette du disque représente une oeuvre hyperréaliste de la sculptrice néerlandaise margriet van Breevoort, intitulée « homunculus loxodontus » (homoncule éléphant) ou « the One Who Waits », pièce commandée par le centre médical de l’université de leiden (paysBas). Devoldere: « L’oeuvre représente ce que vous ressentez quand vous êtes dans une salle d’attente, et que vous vous sentez mal à l’aise. Elle correspondait à l’idée de l’album. » album partiellement enregistré en « distanciel », dans l’attente « éléphantesque » du déconfinement.