L’onigiri, pour en finir avec le sushi
Millénaire et populaire, ce « sandwich japonais » pourrait bien détrôner le sushi – dont le marché, en constante augmentation en France, est au bord de l’implosion. Il faut dire que l’onigiri (prononcer « onigili ») a tout pour plaire. Sain, économique, pratique et consistant, cet en-cas est fait de riz rond pressé, le plus souvent en forme de triangle, et généralement enveloppé dans une feuille d’algue nori (la même que celle utilisée pour les makis). A l’intérieur, plusieurs propositions : umeboshi (prune salée), thon-mayo, ikura (oeufs de saumon), que l’on peut déguster dans la petite échoppe parisienne Gili-Gili. On peut aussi se lancer dans le fait maison grâce au livre de recettes signé par le duo à la tête de l’enseigne. Du premier bento d’onigiri datant du e siècle découvert fossilisé à Yokohama à ceux que l’on peut acheter 24 h/24 dans les konbini, ces épiceries que l’on trouve à tous les coins de rue au Japon, il était temps que l’onigiri arrive enfin chez nous. Non seulement il s’annonce comme une promesse de chatouilles voluptueuses, mais il est aussi délicieusement addictif.
« Onigiri, les recettes de Gili-Gili », First Editions, 12,95€ Gili-Gili, 48, rue Notre-Dame-de-Lorette, Paris-9e. En livraison et clic & collect.