À FUKUSHIMA, “PAS UN MORT À CAUSE DE LA RADIOACTIVITÉ”
Pour Jean-Marc Jancovici, l’accident nucléaire du 11 mars 2011, il y a tout juste dix ans, n’a pas eu les conséquences dramatiques que lui prêtent les médias. Dans son ouvrage « le Changement climatique expliqué à ma fille » (Seuil, 2017), il cite même le Comité scientifique des Nations unies pour l’étude des effets des rayonnements ionisants, une instance rattachée à l’ONU, pour conclure que l’accident « a été traumatisant pour les personnes évacuées, mais qu’il ne ferait pas un mort à cause de la radioactivité, et ne causerait pas de dommage particulier à l’environnement ». D’autres rapports, comme ceux de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté nucléaire (IRSN), notent cependant qu’« il est encore prématuré de se prononcer sur une éventuelle augmentation des cancers de la thyroïde consécutive à l’accident chez les enfants ». L’agence française explique aussi que « des rejets radioactifs très importants dans l’environnement ont eu lieu à partir du 12 mars 2011 et de manière plus modérée, mais persistante, pendant plusieurs semaines après l’accident ».