Papier peint, le grand (dé)collage
Plus moderne et plus élégant, il fait son grand retour sur les murs de nos maisons… et s’aventure même en plein air
Comme il semble loin le temps du papier peint « scènes de chasse » de mamie ou celui des formes géométriques orange et jaunes que l’on trouve encore dans certaines maisons de location. Aujourd’hui, il se décline en style bohème, tropical, pop, vintage, uni ou imprimé, et on en use et abuse… même au-dessus de la baignoire. Depuis quelques années, il s’impose comme l’accessoire déco incontournable pour changer la physionomie d’une pièce, peu importe laquelle, en total look ou sur un seul pan de mur.
Adhésif ou pas, il gagne aussi en qualité avec des e ets de matière parfois stupéfiants. Ainsi, certains modèles jouent les trompe-l’oeil de façon blu ante, s’amusant à imiter divers matériaux, comme la pierre, le béton, la brique, le marbre, les planches de bois faussement vieillies ou encore des forêts exotiques où les feuilles paraissent envahir le salon.
Des créateurs comme Ava Semhoun, chez Mlle Mouns Paper, ou Pacôme Vexlard, chez Quinsaï, dépoussièrent les codes et imaginent des fresques murales figuratives ou abstraites qui ressemblent à des toiles de maître. Souci de l’excellence artisanale également chez Sébastien Barret, qui s’inspire des plus belles archives (des fresques indiennes du e siècle à l’esprit moderniste du Bauhaus) afin d’imaginer des panoramiques traités à la main. De véritables oeuvres d’art aux aquarelles ou gouaches hypnotisantes qui o rent un très bon rapport qualité prix (à partir de 45 euros le mètre carré).
Mais la finesse des traits n’empêche pas la technologie. Certains éditeurs proposent ainsi des revêtements muraux créés à partir de véritables fibres naturelles, comme le tressage de pandanus. Quand d’autres imaginent carrément du papier peint spécifique pour les terrasses et jardins. A l’instar de Wall & Decò et sa collection Out System, dont les produits sont recouverts de fibre de verre afin de faire face aux intempéries. Dehors ou dedans, le papier peint devient une carte postale qui nous emmène ailleurs.
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