HAMMER MUSEUM
à L’OCCASION DE LA BIENNALE MADE IN L.A., TENUE AU HAMMER MUSEUM DE LOS ANGELES à L’éTé-AUTOMNE 2016, NOUS AVONS
L’OFFICIEL ART : Quelles sont, selon vous, les caractéristiques de la Biennale Made in LA et comment envisagez-vous d’aborder la troisième édition de cette manifestation (juin à septembre 2016), dont vous partagerez la direction avec Hamza Walker, conservateur de la Renaissance Society, musée d’art contemporain installé sur le campus de l’université de Chicago ? ARAM MOSHAYEDI : C’est un peu tôt pour le dire, toutefois, je peux afrmer que Hamza Walker et moi-même consacrons notre temps à des échanges mutuels et à des visites d’ateliers partout dans la ville afn d’élaborer le fl conducteur de l’exposition. Hamza Walker émet le souhait de mettre en lumière le Los Angeles non-sexy, rude, sans fards, et les lieux potentiels répondant à ces critères ne manquent pas.
Vous avez afrmé qu’à travers cette mission qui vous a été confée, vous souhaitiez notamment interroger la question qui consiste à savoir comment les artistes prennent possession d’une ville telle que Los Angeles, et à travers cela évaluer les possibilités de forger une identité régionale dans cette mégalopole internationale. Qu’attendez-vous de ce passionnant et ambitieux projet ?
J’espère faire émerger des noms qui ne sont pas habituellement associés à l’univers artistique à L.A. La ville est si pleine de ressources et de variétés de disciplines à partir desquelles envisager des axes de recherche, en complément des univers parallèles à celui des arts visuels. Le déf consistera, notamment, à donner une cohérence à cet ensemble, de prime abord, disparate. L’ambition de telles expositions résidant non pas dans leur ampleur, et leur nombre mais dans leur propension à transmettre certaines sensibilités méconnues.
Vous avez rejoint le Hammer Museum en 2013, quel bilan faites-vous de votre expérience, quels projets entendez-vous y mener ?
Depuis que j’ai intégré le Hammer Museum, j’ai mené des projets avec des artistes tels que Marion Garcia Torres et Maria Hassabi, et dans les deux cas, j’ai tenté de communiquer mes diférentes expériences de travail à petite échelle sur le modèle du musée. Le Hammer museum ofre un environnement fexible où de telles pratiques peuvent questionner les notions d’échec et de succès dans le cadre d’expositions. Le projet dont je suis chargé en 2015 comprend notamment des installations de Simon Denny et Avery Singer, de même qu’une exposition de 72 heures sur les sons et la musique par des artistes individuels et d’autres fonctionnant en groupes, cela étant conçu sur le principe d’un concert.
“J’ESPèRE FAIRE éMERGER DES NOMS QUI NE SONT PAS HABITUELLEMENT ASSOCIéS à L’UNIVERS ARTISTIQUE DE LOS ANGELES LA VILLE EST SI PLEINE DE RESSOURCES ET DE VARIéTé DE DISCIPLINES.”
INTERROGé L’UN DE SES CO-DIRECTEURS, ARAM MOSHAYEDI. à DISTANCE DE L’éVéNEMENT, IL NOUS LIVRE LA TRAME DU NOUVEAU CRU.