De franchisés à franchisés
Franchisé Attila (maintenance des toitures) depuis 2012 dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, Thierry Bastin s’est tourné vers la franchise pour combler son ambition d’être son propre patron. Il donne ses conseils pour trouver la bonne enseigne ou encore r
“C’est passionnant d’être acteur de ses décisions”, Thierry Bastin, franchisé Attila.
THIERRY Bastin est entré dans le monde de la franchise il y a 5 ans au sein de l’enseigne Attila, spécialisée dans la maintenance des toitures, et s’est installé dans le secteur de Saint-Étienne (Loire). “Je viens juste de renouveler mon contrat de franchise”, expliquet-il. Responsable administratif et financier dans une mutuelle, il avait envie de se lancer dans l’entrepreneuriat. “J’avais d’abord pensé à racheter une entreprise mais je n’avais pas les moyens. Je me suis ensuite tourné vers la création mais je n’avais pas d’idée particulière. J’ai donc choisi la franchise. Ce qui me permettait d’être dans un procesus de création tout en profitant d’une assistance régulière. Cela me sécurisait.” Mais comment ensuite choisir un réseau en particulier ? “Je suis allé voir six ou sept réseaux dans plusieurs secteurs et de tailles différentes”, se souvient Thierry Bastin. Puis il a essayé d’être le plus pragmatique possible. “Je voulais un secteur pérenne. Je me suis dit qu’il y aurait toujours des toitures. Le deuxième élément a été la personnalité du franchiseur, sa vision de l’avenir et sa faculté à fédérer. Je suis aussi directement allé voir des franchisés. Je leur posais notamment cette question, ‘si c’était à refaire, le referiezvous ?’. Dans certains réseaux, il y avait une hésitation de la part des adhérents.” S’il est aujourd’hui satisfait de ses résultats, développer son affaire a demandé du travail et de l’endurance. “Les deux premières années et demie ont été compliquées. On part de zéro. Mon conseil est de suivre les process du franchiseur quasiment au pied de la lettre. Ils ont été éprouvés dans d’autres unités. Il ne faut pas hésiter à poser des questions aux collègues franchisés. Ils ont sûrement rencontré les mêmes problèmes. Pour moi cela a été d’un grand secours.” Le franchisé conseille aussi de rapidement s’intégrer dans le tissu local. Il cite par exemple les associations de commerçants, les réseaux d’entreprises ou d’affaires. “C’est un travail de longue haleine mais cela paye.” C’est aussi un moyen de vous faire connaître. Être chef d’entreprise n’est pas toujours facile explique Thierry Bastin. “C’est dur parce qu’avant il y avait toujours quelqu’un audessus qui prenait les décisions.” Mais pour le franchisé les aspects positifs prennent le dessus. “C’est passionnant de pouvoir piloter, d’être acteur de ses décisions.”
“Mon conseil est de suivre les process du franchiseur quasiment au pied de la lettre”