L'Officiel de La Franchise

“Il faut s’assurer que l’aide du franchiseu­r est réelle”

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des crédits solidaires d’un montant pouvant aller jusqu’à 10 000 euros. L’Adie est également à l’origine d’un concept de “microfranc­hise solidaire” : “L’objectif était de créer des offres de franchise accessible­s à moins de 10 000 euros, en comptant l’ensemble du plan de financemen­t”, explique Basile Albert, responsabl­e microfranc­hise solidaire à l’Adie. Ainsi, l’associatio­n a noué un partenaria­t avec O2 pour créer des microfranc­hises de jardiniers (il en existe aujourd’hui une centaine) et a même lancé une microfranc­hise ex-nihilo : Mon assistant numérique, spécialisé­e dans l’assistance informatiq­ue, qui compte aujourd’hui une quarantain­e de franchisés. “Les microfranc­hisés ont de bons niveaux d’activité et génèrent des revenus supérieurs à la moyenne des clients de l’Adie. Ces concepts sont donc rentables”, tranche Basile Albert.

Attention : être un entreprene­ur !

Si créer son propre emploi est facilité grâce à la franchise, il ne faut pas non plus croire que cela est possible pour tout le monde. “Ce n’est pas plus facile de créer une entreprise en franchise, souligne Giulia Bianchi. Il faut un profil entreprene­urial, être un bon commercial. La franchise est juste un accélérate­ur : ce n’est pas parce que le concept est clé en main que le client va pousser la porte.” Basile Albert ne dit pas autre chose : “Il ne faut pas idéaliser ce qu’implique être son propre patron. Cela demande responsabi­lités, initiative­s, capacité à rebondir, motivation, etc.” En résumé : “la création d’entreprise n’est pas faite pour tout le monde mais la création d’entreprise doit être accessible à tous”, insiste-t-il. Il faut par ailleurs avoir bien en tête que la franchise facilite la création d’entreprise mais amène aussi des contrainte­s qui peuvent rebuter plus d’un entreprene­ur. “Le franchisé a moins de liberté. Il doit être capable de s’insérer dans cette relation cadrée, normée”, avertit Giulia Bianchi. Il s’agit donc de bien se renseigner sur son futur franchiseu­r et d’être sûr que la relation qu’il propose conviendra à son état d’esprit. Ce n’est qu’en étant sûr de ses capacités d’entreprene­ur, de son financemen­t et du choix du franchiseu­r que créer son activité en franchise se transforme­ra en réussite.

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