L'Officiel de La Franchise

De franchisés à franchisés

“Il y a plus d’idées à l’intérieur de dix têtes que dans une seule”, Karine Simon, multi-franchisée Beauty Success

- Julie Falcoz

Après avoir exploité un magasin E. Leclerc avec son mari, Karine Simon a ouvert un premier point de vente Beauty Success en 2007 à Cestas dans la banlieue bordelaise, un second à SaintAndré-de-Cubzac en 2010 et un troisième à La Teste de Buch en 2014. “Au début, on est vraiment à 100 % dans son magasin, il est donc difficile de s’impliquer auprès du réseau qui, d’ailleurs, nous ne sollicite pas, préciset-elle. Puis, il est difficile de se dégager du temps pour sortir du magasin, qui doit d’abord tourner correcteme­nt”. Mais depuis 9 ans, la multi-franchisée a fait partie de différente­s commission­s (grâce à des élections régulières) : le “conseil consultati­f“qui est “souvent réservé aux anciens franchisés, il aborde des problèmes de stratégie ou la concurrenc­e”, “l’atelier produit “pour les améliorer et apporter le feedback des clients ou encore la “commission offre“qui aborde le marketing, les produits ou les achats. S’il faut avoir “un minimum de bouteille” pour se présenter, l’idée des commission­s est d’aborder tous les sujets pouvant concerner les franchisés, chacun apportant sa propre expérience et son point de vue. C’est aussi pour cette raison qu’il faut compter quelques années d’expérience en tant que franchisé pour pouvoir apporter quelque chose. “Je pars du principe qu’il y a plus d’idées à l’intérieur de dix têtes que dans une seule”. Après, c’est une expérience collective, certains sont donc très impliqués et intervienn­ent beaucoup et d’autres moins. Pourquoi y participe-t-elle ? “Cela m’apporte intellectu­ellement. Je trouve ça enrichissa­nt et intéressan­t et trouve logique de s’impliquer quand on appartient à un réseau. C’est du bon sens”.

Une vision complément­aire

Autre avantage selon Karine Simon, les points de vue des personnes travaillan­t au sein d’une tête de réseau se confronten­t aux franchisés dans les magasins, sur le terrain au quotidien : “Nous avons forcément une vision complément­aire. Ce travail en commun est important car nous apportons tous notre pierre à l’édifice. Ils ne peuvent pas tout voir en étant au siège et ont des données que nous ne pouvons pas avoir en étant sur le terrain”. Surtout, chacun a le même but : faire en sorte que l’enseigne fonctionne et évolue. “Dans ces cas-là, on est tous dans le même bateau. Personne ne peut se permettre de faire une campagne de publicité obsolète ou de créer des produits qui ne vont pas marcher. Ça m’a apporté une autre vision du business”.

“Je trouve logique de s’impliquer quand on appartient à un réseau”

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