Une journée avec… Karine Lederman, franchisée Lynx RH
C’est en 2014 que Karine Lederman rejoint le groupe Alphyr en devenant franchisée Lynx RH à Paris. Deux ans plus tard, elle ouvre une seconde agence, cette fois sous l’enseigne Aquila RH. Début janvier, elle nous a accueillis pour passer la journée à ses côtés. 09:15
Il est 9h15 quand Karine Lederman arrive au sein de son agence Lynx RH située à Paris (11e). “Tous les matins je prends le temps de déposer mes jumelles à l’école avant de venir, confie-t-elle. L’avantage d’être à son compte est de pouvoir s’organiser.” Dès son arrivée, les coups de fil s’enchaînent. Ce matin-là, en plein mois de janvier, c’est un intérimaire qui appelle pour poser des questions à propos du prélèvement à la source. “En intérim, il y a bien souvent le décalage de paye. Donc, sur sa rémunération de décembre qui lui est versée début janvier, il a été concerné par la réforme et voulait des explications”, détaille Karine Lederman.
11:00
Toute la matinée, les appels vont se succéder et les urgences s’accumuler. “C’est souvent comme ça. Il y a tous les jours quelque chose à régler”, insiste Karine Lederman. Pour savoir quelles sont les priorités, la franchisée organise une réunion quotidienne avec ses équipes. Il est 11 heures quand elle débute celle avec ses collaboratrices de Lynx RH. Pendant une bonne demi-heure, avec Laëtitia, sa consultante, et Diana, sa chargée de recrutement, Karine Lederman écume les demandes des entreprises, les noms de candidats à présenter, les postes à pourvoir et les contrats proposés (CDI, CDD, Intérim…) “C’est essentiel de procéder ainsi tous les matins pour savoir quelles sont pour nous les urgences à traiter. À tout cela s’ajoutent les entretiens avec les candidats et les éventuels rendez-vous. Les journées sont bien remplies : on n’a pas le temps de s’ennuyer !”, ironise Karine Lederman.
12:00
Après avoir répondu plusieurs fois au téléphone et traité différentes questions de plusieurs intérimaires, Karine Lederman effectue la même réunion avec ses équipes d’Aquila RH, situées dans un bureau adjacent. “Ce sont deux équipes distinctes car les deux enseignes ne s’adressent pas aux mêmes profils, m’indique la franchisée. Lynx RH est plutôt destinée à des candidats bac +2 à bac +5, tandis qu’Aquila RH se focalise sur les profils sans ou avec peu de qualifications.” Sidji, consultante, et Mimoza, chargée de recrutement, font le point sur les demandes urgentes auxquelles il faut répondre avant la fin de la semaine. Ce jour-là, la priorité est de trouver un candidat pour un poste de responsable transport dont la mission commence dans quatre jours. “Nous avions un profil qui avait été retenu par l’entreprise et qui devait débuter son contrat lundi. Mais la personne ne répond plus à mes appels depuis deux jours…”, déplore Mimoza. “C’est donc votre priorité aujourd’hui, insiste Karine Lederman. Il faut trouver quelqu’un avant d’appeler le client afin de le rassurer.” Autre souci à régler pour Karine Lederman : la mésentente entre un intérimaire chauffeur poids lourd et l’entreprise de transport dans laquelle il a été
placé. Pendant vingt minutes, la franchisée échangera par téléphone avec le responsable afin de trouver une solution.
13:00
Désamorcer les crises, Karine Lederman en a l’habitude puisqu’elle évolue dans le secteur de l’intérim et du recrutement depuis 20 ans. “J’ai été consultante puis responsable d’agence pendant dix ans pour une grande entreprise du secteur”, explique la franchisée. C’est à cette époque qu’elle rencontre Rémi Sultan, l’un des co-fondateurs du groupe Alphyr. “Nous travaillions ensemble et il est devenu mon supérieur. Quand l’entreprise dans laquelle nous étions s’est fait racheter, Rémi est parti pour fonder son propre réseau. J’ai suivi sans trop savoir où j’allais”, se souvient la franchisée. Elle intègre donc Lynx RH en 2014 puis ouvre une agence Aquila RH deux ans plus tard. “Tout n’a pas été simple car je suis tombée enceinte de mes jumelles lors de la première ouverture puis ai divorcé au moment de la seconde. Mais être au sein d’un réseau est un vrai plus car j’ai pu être vraiment épaulée durant ces périodes compliquées”, se rappelle Karine Lederman. Il est 13 heures quand la franchisée retourne derrière son bureau pour checker ses e-mails et ouvrir le courrier. Alors que la pause déjeuner débute pour ses collaboratrices, Karine Lederman profite de ce moment de creux pour aller à un rendez-vous médical.
14:15
À son retour, la franchisée prend à peine le temps de manger. Entre deux bouchées, elle fait le point sur les tâches respectives de chacune de ses collaboratrices, appelle des clients pour avoir leur retour sur les entretiens passés le matin et répond à des e-mails urgents. Toute l’après-midi, les membres de l’équipe enchaînent les appels pour dénicher des candidats disponibles, faire valider leurs CV aux entreprises en recherche et planifier les entretiens dans les jours à venir. À 16 heures, Laëtitia s’isole pour en effectuer un à distance. “Nous utilisons beaucoup Skype. Cela nous fait gagner du temps, surtout quand les candidats repérés sont en poste”, m’indique-t-elle.
12:00
De son côté, Karine Lederman consacre son après-midi à téléphoner à ses clients et à faire de l’administratif : facturation, vérification des montants des titres-restaurants, établissement des relevés d’heures… “Dès que j’ai un problème, j’appelle le siège. Il ne se passe pas une journée sans que nous les sollicitions, surtout que c’est la tête de réseau qui gère tout ce qui est flux financiers (salaires, facturation) via un mandat de gestion. Ils sont très réactifs et savent comment nous venir en aide”, affirme la franchisée. Il est un peu plus de 18 heures quand Karine Lederman quitte le bureau. “Je pars rarement tard car je dois m’occuper de mes filles. Mais une fois qu’elles sont couchées, généralement je me remets au travail. J’avance notamment sur l’administratif et réponds à des e-mails laissés en suspens”, insiste-t-elle.