“J’ai failli renoncer à mon projet à cause du local”

Lorsque Maryia Krivorotova décide de s’installer comme franchisée Helen Doron English à Paris, elle n’imagine pas que ce sera aussi compliqué de trouver un local. “On me demandait des documents sur ma société qu’il m’était impossible de présenter puisqu’elle n’existait pas encore. Cela m’a pris un an, j’ai failli renoncer à mon projet à cause de cette question du local”, rapporte la franchisée. Elle s’est finalement installée dans le XVe après des recherches acharnées et n’a pu débuter son activité qu’en septembre, un poil trop tard pour l’activité extra-scolaire que sont des cours

d’anglais. “La plupart des parents avaient déjà choisi et réservé les activités de leurs

enfants”, regrette-t-elle. Sa seconde année s’annonce meilleure puisqu’elle a pu débuter les recrutements d’élèves dès avril et donc doubler ses effectifs. Le bouche-à-oreille a également fait son travail. Maryia Krivorotova est bien implantée dans son quartier, offrant aux habitants un lieu chaleureux où les petits élèves et leurs parents viennent avec plaisir. “Les parents restent discuter avec moi le temps du cours de leurs enfants. Cela me permet de nouer des liens”, indique-telle. Si sa deuxième année d’activité n’est pas encore tout à fait à la hauteur de ses espérances, Maryia Krivorotova fait preuve de patience. Elle pense que c’est la clé pour s’implanter à Paris : “Il faut insister, persévérer”, conseille-t-elle.