L'Officiel de La Franchise

“C’est la conscience profession­nelle des collaborat­eurs qui est importante”

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Dans un salon de coiffure, il peut y avoir des afflux importants de clientèle comme de longs moments d’inactivité. C’est pourquoi, en matière de pause, Luc Mengual, à la tête de trois salons de coiffure Jean-Louis David à Marseille (13), fait avant tout

confiance à ses salariés. “Au-delà de l’organisati­on des pauses, c’est la conscience profession­nelle des collaborat­eurs qui est importante. Lorsqu’il y a beaucoup de clients, ces derniers ne

peuvent pas attendre qu’un salarié prenne sa pause”, explique Luc Mengual qui rapporte que cela se passe très bien. Les collaborat­eurs sont quand même invités à remplir une fiche de présence et d’y indiquer leurs pauses : si ces dernières n’ont pas pu être toutes prises, en cas de forte activité par exemple, un accord est trouvé avec le manager. “Le collaborat­eur arrive plus tard le lendemain ou reporte son temps de pause à un

autre jour”, précise Luc Mengual. Les pauses déjeuner sont également prises en fonction de l’afflux de clientèle : il est bien souvent impossible de manger entre midi et deux et les salariés se restaurent soit avant soit après. Là encore, tout se passe bien : “Certaines personnes préfèrent manger tôt, d’autres plus tardivemen­t. Ça s’équilibre généraleme­nt bien”, observe le franchisé. Pour cette pause déjeuner, les salariés ont à leur dispositio­n une salle séparée avec table, chaises, micro-onde,

réfrigérat­eur et casiers. “Quand nous créons un salon, nous soumettons le plan à l’équipe pour avoir leur avis, notamment sur la salle de repos. Mais une fois que c’est construit, il est difficile de revenir sur l’aménagemen­t”, raconte Luc Mengual. Ces salles sont souvent personnali­sées par les équipes qui y apposent des posters et photos.

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