STAFFMATCH : “NOUS N’AVONS PAS BIEN COMMUNIQUÉ”
Créé en avril 2015, Staffmatch se targue d’être une agence d’intérim nouvelle génération. Le concept : l’intérimaire qui cherche du boulot s’inscrit dans une des agences Staffmatch qui s’occupe de lui trouver des missions qu’il pourra gérer via son compte en ligne. “Le piège quand on monte sa boîte dans un secteur ultra-concurrentiel est de croire que l’on va révolutionner le marché et de focaliser tous ses efforts sur le développement du produit. Hors il faut prendre en compte d’autres facteurs, comme l’importance de la qualité de la force commerciale et du service client. Comme nous travaillons en BtoB c’est important et il faut apprendre à nous vendre”, assure Vincent Rech, 32 ans, le co-fondateur de Staffmatch. Il déplore aussi de ne pas avoir bien structuré sa communication dès le départ. “Pendant un an et demi, nous ne nous sommes pas fait assez connaître des intérimaires et des entreprises qui sont nos clientes. On mettait des annonces sur des jobboards et on publiait sur les réseaux sociaux mais nous n’avions pas de vraies campagnes de pub”. La société fait finalement appel à une agence de communication et voit ses retombées presse bondir (une quizaine par mois actuellement). Elle compte maintenant 3 000 entreprises clientes et 44 000 intérimaires dans ses rangs. Enfin, un dernier mot d’ordre du co-fondateur : ne pas tarder à déléguer ! “L’administratif, la facturation, toutes ces tâches chronophages, il faut se faire aider. Nous sommes 95 salariés aujourd’hui et en tant que co-fondateur, on ne peut plus tout gérer comme au départ, nous avons désormais embauché des gens de confiance”.