L'Officiel de La Franchise

De franchisé à franchisé

Après plusieurs années en Guadeloupe ou encore en Martinique, Cédric Bégin a posé ses valises à Pau en ouvrant une franchise Natilia. Sur un territoire qu’il ne connaissai­t absolument pas.

- Marie Roques

“Il ne faut pas tout attendre du franchiseu­r”, Cédric Bégin, franchisé Natilia.

Installé à côté de Pau depuis 2017, Cédric Bégin, franchisé Natilia a, avant cela, parcouru le monde dans le cadre de son activité profession­nelle. “Avant de devenir franchisé, je travaillai­s dans la constructi­on au sein du groupe Colas, éclaire-t-il. J’ai fait cela toute ma vie et, ces dernières années, j’ai eu l’occasion de bénéficier du programme de mobilité interne et de travailler en Martinique, en Guadeloupe, en Guyane ou encore à la Réunion.” La franchise, l’a en quelque sorte, ramené en métropole comme il aime le raconter. C’est en 2016 qu’il décide de changer de vie et cherche à créer sa propre entreprise avec, l’envie de “travailler pour lui”. “J’ai trouvé dans la franchise l’accompagne­ment qui

m’a beaucoup rassuré au départ, se souvient-il. Je souhaitais créer quelque chose mais le fait de bénéficier du soutien d’une marque est un véritable plus.” Après quelques recherches le réseau Natilia s’est présenté à lui, “par déduction”, explique Cédric Bégin. Voulant rester dans la constructi­on et ayant une sensibilit­é environnem­entale au quotidien, le concept lui a rapidement parlé. “J’avais une maison en ossature bois en Guadeloupe, révèle-t-il. Je souhaitais rester dans le secteur de la constructi­on.” Le choix de l’enseigne a donc été à la fois facile et rapide. S’il est aujourd’hui satisfait de son activité, il conseille aux futurs franchisés, quel que soit le réseau envisagé, de bien préparer leur dossier de financemen­t. “De mon côté, j’ai été accompagné par un expert-comptable, ajoute Cédric Bégin. Le bilan prévisionn­el était une notion que je ne maîtrisais pas.” S’il assure sans détour qu’il est impossible de tout faire tout seul et que le principe de la franchise est un bon accompagne­ment, il pense qu’il ne faut pas sous-estimer la part de risque personnel à prendre par le franchisé. “La franchise est un atout, mais il ne faut pas tout en attendre, assure-t-il. L’entreprise, ça reste la vôtre.”

Charge de travail

La particular­ité de Cédric Bégin est qu’il ne connaissai­t pas du tout sa future région d’implantati­on. C’est d’ailleurs la première chose que le franchiseu­r lui a opposé au moment des premiers rendez-vous. Pour autant, ils ont rapidement pris en compte sa capacité rapide d’adaptation dans la mesure où il avait beaucoup bougé auparavant dans le cadre de sa vie profession­nelle. Pourtant, cette méconnaiss­ance du territoire ne l’a pas aidée au début. Ne connaissan­t pas par coeur les communes environnan­tes, il a vite fallu se familiaris­er avec la zone, sortir, aller à la rencontre des habitants pour pouvoir répondre aux demandes des clients. Avec le recul, il conseille aux futurs franchisés de ne pas sousestime­r le travail qu’il est nécessaire d’abattre au démarrage de l’activité. “La franchise ouvre des portes, ça rassure, mais ce n’est pas le franchiseu­r qui va apporter le résultat. Il ne faut jamais relâcher l’effort”, répète-t-il. Après deux ans d’activité, il travaille en compagnie de sa femme qui est salariée de l’entreprise et envisage l’ouverture d’un autre point de vente dans les Landes.

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