L'Officiel de La Franchise

De franchisé à franchisé “J’ai pu savoir ce que je valais avant de me lancer”, Bertrand Abadie, franchisé dans le domaine de la cuisine.

Après une expérience de professeur de gym dans l’Éducation nationale, rien ne destinait Bertrand Abadie à se lancer en franchise. Il a été sensibilis­é par son beaupère qui, lui-même, avait des magasins de cuisine.

- Mathilde Seifert

Après des études au centre de ressources, d’expertise et de performanc­e sportive (Creps), Bertrand Abadie occupe ses premiers postes en tant que professeur de gym à Paris. Il obtient sa mutation en Auvergne, sa région d’origine, après plusieurs années dans le métier. “À l’époque, mon beau-père venait d’ouvrir une franchise Cuisine Plus à Marseille et me proposait de venir travailler à ses côtés. L’enseigne fonctionna­it bien mais pour moi ce n’était pas envisageab­le. J’avais fait des études dans le sport, je souhaitais rester dans ce domaine pensant que c’était

le métier qui me correspond­ait” confie Bertrand Abadie. Il y restera dix années avant de se reconverti­r dans les cuisines.

Un changement radical

Au fur et à mesure, il se rend compte que le système de l’Éducation nationale n’est pas fait pour lui et l’idée de rejoindre Cuisine Plus aux côtés de son beaupère se fait plus présente. Cependant il ne voulait pas se lancer tête baissée. “J’avais la possibilit­é de me mettre en disponibil­ité c’est-à-dire de cesser mon activité dans la fonction publique pendant un certain temps”. Il choisit cette option qui, selon lui, est la plus raisonnabl­e. Cela lui permet de faire un premier essai en tant que vendeur pour le compte de son beau-père. Selon lui, “il est très important de savoir dans quoi on se lance avant de tout quitter. Avec cette expérience de vendeur, j’ai pu savoir ce que je valais dans le domaine”. À la fin de sa première année de disponibil­ité, il en demande une seconde. Cette fois-ci, Bertrand Abadie change de poste pour découvrir une nouvelle facette de la franchise, il devient responsabl­e technique. Cela a permis de confirmer sa motivation mais aussi son envie de se mettre à son compte.

“Travailler sans compter”

En 1989, il s’associe à son beaupère pour ouvrir une première franchise Cuisine Plus en Auvergne. Il revendra finalement ce magasin, les allers-retours entre Marseille et le Puy-en-Velay devenant trop pesants. “Avoir un associé s’est avéré positif, on pouvait se soutenir ou comparer nos chiffres d’affaires d’un magasin à un autre par exemple. Les débuts n’ont pas été simples mais je n’ai jamais regretté

mon choix. Il faut vouloir réussir et s’en donner les moyens en travaillan­t sans compter”. Par la suite, il décide d’agrandir son réseau avec d’autres magasins mais aussi d’autres enseignes comme Cui

sine Schmidt par exemple. “Les enseignes étaient compatible­s mais ma situation reste inhabituel­le”, précise-t-il. Avant d’ajouter que lorsqu’un franchisé gère plusieurs enseignes, il est essentiel qu’il structure son travail et délègue certains aspects. Impossible d’être partout à la fois. Selon lui, un point à ne pas délaisser ? Le respect de ses engagement­s, aussi bien envers les collaborat­eurs, les fournisseu­rs que les clients.

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