“Me contenter d’un seul point de vente, c’était comme un point d’arrêt”
YANNIS DEBABÈCHE, MULTI-FRANCHISÉ TOUT & BON
Après 10 ans dans la finance de marché, Yannis Debabèche a ouvert un premier laboratoire Tout & Bon en septembre 2017 à Toulouse, à Labège plus précisément. “Le secteur de la restauration m’a toujours attiré. J’en étais un client régulier et c’est un segment économique assez résilient aux fluctuations de l’économie”, explique-t-il. D’abord tenté par Burger King, “mais hors de portée financièrement”, le franchisé s’est tourné vers le concept de traiteur Tout & Bon. “Le choix du réseau était important. J’en voulais un jeune, dans une logique d’implantation en France pour avoir la possibilité d’évoluer ensemble.” D’autant que l’enseigne était ouverte à la multi-franchise. “C’est important qu’elle soit d’accord avec cette stratégie. Si elle dit non, la relation est déjà biaisée, un partenariat se construit en amont.” Après avoir vérifié que le concept convenait aux clients, l’entrepreneur a décidé d’ouvrir un deuxième laboratoire dans la zone de Blagnac, prévu pour septembre 2019. “Le but est de s’étaler rapidement pour répondre à tous les besoins. Toulouse est une grande agglomération et nous livrons en 3 heures le jour même.” Dès le début de son projet, Yannis Debabèche pensait déjà à ouvrir plusieurs laboratoires. “Le challenge de la multi-franchise me tentait bien. Me contenter d’un seul point de vente c’était comme un point d’arrêt. Plus vous avez de point de vente, plus vous avez la possibilité de consolider vos revenus.” Au quotidien, le chef d’entreprise délègue beaucoup aux managers de ses deux laboratoires. Un assistant commercial répond aux clients via un portail. “Cette organisation me permet d’être autonome pour gérer la prospection commerciale et vérifier la qualité des produits. J’ai presque un rôle d’auditeur”, analyset-il. Un bémol selon le multi-franchisé ? L’isolement lié à l’entrepreneuriat : “Quand on entreprend, on est seul. Si la proximité avec la tête de réseau permet d’y remédier, il faut savoir s’entourer : réseaux, clubs…”, conseille-t-il.