L'Officiel de La Franchise

De franchisé à franchisé

Franchisé depuis 2013 sous la marque Carrément Fleurs, Yannick Pastureau n’était en rien prédestiné à cette activité. Ancien boucher de formation, il a saisi toutes les opportunit­és pour pouvoir monter en puissance.

- Nicolas Monier

“Il ne sert à rien de vouloir réinventer le concept”, Yannick Pastureau, franchisé Carrément Fleurs

Ancien boucher de métier, Yannick Pastureau a embrassé le monde des fleurs en 2006, bien décidé à rejoindre, avec 60 000 euros d’apport financier, l’enseigne Le Jardin des fleurs à Cahors (Lot) avant de quitter définitive­ment l’enseigne pour passer sous pavillon Carrément Fleurs en 2013. “Nous avons eu l’opportunit­é de passer notre première boutique sous notre nouvelle marque, d’en ouvrir une autre également à Cahors dans la foulée et d’effectuer le rachat d’un magasin à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne)”, explique Yannick Pastureau. Et le gérant de poursuivre : “Je crois qu’il est impératif de choisir sa zone géographiq­ue en fonction du potentiel chiffre d’affaires réalisable et non en raison de ses envies strictemen­t personnell­es. Il faut donc prendre le temps de trouver un très bon emplacemen­t sans se précipiter.” La tête sur les épaules, le multifranc­hisé sait qu’il ne sert à rien de réinventer la roue. Bien au contraire ! Il est nécessaire de rester humble devant un modèle éprouvé. “Le concept d’une franchise est comparable à une recette de cuisine. Si vous la respectez, il n’y a aucune raison de ne pas réussir. Une fois installé, il ne faut ensuite pas perdre les fondamenta­ux de l’enseigne. Il est impératif d’écouter les conseils de la tête de réseau tout en respectant le plan de communicat­ion”, analyse Yannick Pastureau.

Des rencontres opportunes

Puis tout a été affaire d’opportunit­és. Et de rencontres comme celle qui ont marqué la vie profession­nelle de Yannick Pastureau : le couple Bruno et Chantal Pain, fondateurs de l’enseigne Carrément

Fleurs (Bruno Pain est décédé en mai 2017). Puis Yannick Pastureau a décidé de monter en puissance. Il analyse avec du recul ce qui a été nécessaire pour passer ce cap. Il est impératif, selon lui, de maîtriser tous les aspects de sa première boutique : chiffre d’affaires, rentabilit­é et équipe. “Au bout de quelques années, j’ai commencé à tourner un peu en rond d’autant que le premier magasin était arrivé à maturité en matière de chiffre d’affaires. Je me sentais vraiment prêt pour lancer une nouvelle boutique. Même si, avec du recul, je ne suis pas sûr qu'un an à peine après l'ouverture de la première enseigne Carrément Fleurs, nous étions tout à fait capables de gérer une boutique supplément­aire. Mais ce sont aussi les opportunit­és qui font les projets !”, explique le gérant.

Une fois installé, il ne faut pas perdre les fondamenta­ux de l’enseigne”

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France