08 Lisez bien les clauses du prêt
La banque prêteuse fera tout pour minimiser son risque. À vous de ne pas trop vous exposer. Il est impératif, par exemple, de s’interroger sur son contrat de mariage avant de se lancer dans la demande de financement. Optez plus surement pour le régime de la séparation de biens, jamais pour la communauté réduite aux acquêts pour protéger votre conjoint(e).“Il est impératif de bien se préparer en amont. Il est en effet possible de changer son régime matrimonial devant le tribunal de grande instance”, précise l’avocat Jean-Baptiste Gouache. Il est donc important de protéger son patrimoine autant que possible car la relation avec la banque sera toujours inégale.“Les conventions de prêts et les garanties sont des contrats d’adhésion. On ne négocie pas grandchose si on n’a pas un certain poids économique. Il faut bien lire les clauses du contrat. La clause dite de déchéance de terme ou celle par exemple du remboursement anticipé”, poursuit JeanBaptiste Gouache. La banque peut également demander une inscription de nantissement sur le fonds de commerce [droit du créancier sur un bien en cas de non remboursement de dette]. Ce qui est rarement négociable. On ne peut refuser certaines de ces pratiques bancaires.