“Tant que je n’ai pas de visibilité, il m’est difficile d’agir”
Implanté dans le département de l’Oise, Fabrice Butez, franchisé Virtual Center de Chambly, n’est soumis ni à une fermeture imposée ni à un couvre-feu à 21 heures (ce témoignage a été recueilli avant la mise en place du reconfinement acté fin
octobre). Mais il s’y prépare quand même : “Si tel est le cas, nous remettrons en place les mesures prises lors du confinement. À savoir, des publications régulières sur les réseaux sociaux et notamment des films des aventures proposées dans les centres”, rapporte Fabrice Butez. Vis-à-vis des employés, ce sera de nouveau le chômage partiel. Et un discours transparent pour leur expliquer la situation. “L’impact de la crise sanitaire sur l’activité inquiète les employés. J’essaye d’être le plus transparent possible mais je ne peux pas leur dire comment les choses vont évoluer”, se désole le franchisé. Le manque de visibilité est ce qui inquiète le plus Fabrice Butez : “Tant que je n’ai pas de visibilité à un ou deux mois, il m’est difficile d’agir, de mettre en place des événements d’envergure”. En effet, comment prendre la décision d’investir dans des actions de communication pour promouvoir un événement alors que ce dernier peut être annulé du jour au lendemain ?