L'Officiel de La Franchise

AVERTISSEM­ENT

-

Dans cette rubrique, nous ne traitons que les enseignes qui acceptent de nous confier l’ensemble des éléments du Document d’informatio­n précontrac­tuelle exigé par la loi Doubin. Nous contactons librement les franchisés, des experts indépendan­ts étudient les aspects juridiques et financiers du franchiseu­r. Beaucoup d’enseignes sont contactées et nombre d’entre elles refusent... Celles qui acceptent de jouer le jeu n’ont pas peur d’affronter nos critiques. Cela signifie en tout cas qu’elles sont réellement prêtes à se soumettre à des enquêtes serrées de la part d’éventuels candidats. VENIDOM en fait partie...

et se sont installés à Niort, Agen et Toulouse. Fin 2020, un cinquième partenaire a intégré le réseau et s’est installé à Annecy. “Je suis opérationn­el à 100 % depuis fin novembre”, confie Bernard Jacq.

Showroom roulant

L’ensemble des franchisés que nous avons interrogés sont unanimes. La force du concept réside dans le camion-magasin pensé par Maxime Gérard. “C’est clairement dans l’air du temps. On va au contact des clients, ce qui crée réellement une relation de confiance et chaleureus­e”, insiste Cyril Genet-Lebars, installé à Niort. Même constat du côté de Jérôme Roux, franchisé implanté à Agen.

“Le camion-magasin est vraiment très bien adapté et on le voit, chez d’autres enseignes notamment du côté des opticiens, cette idée prend de l’ampleur, insiste-t-il. Pendant la crise, cela a été un véritable plus : nous avons pu continuer de travailler et nous n’avions pas de charges de structure importante­s. Nous sommes parvenus à maintenir la trésorerie.” Face à un concept qui roule, Maxime Gérard ne cache pas ses ambitions. Si le réseau devrait compter dix unités à la fin 2020, le fondateur de Venidom projette d’accueillir une dizaine de franchisés supplément­aires l’année prochaine.

“Nous perdons un peu de temps en cette fin d’année avec les demandes de financemen­t qui sont au ralenti. Quatre franchisés sont en attente et devraient bientôt être opérationn­els à La Rochelle, Haguenau, Bergerac et Sarlat. Le rythme d’ouvertures idéal se situe entre huit et dix nouvelles franchises par an. En 2022, nous espérons être une trentaine d’unités opérationn­elles”, explique Maxime Gérard. Au total, l’enseigne estime pouvoir implanter, à terme, 300 franchisés sur le territoire national et vise d’ici deux ans un déploiemen­t à l’échelle européenne. Et pour se développer, le réseau ne recherche pas spécifique­ment des personnes issues du secteur de la cuisine, même s’il s’agit du profil idéal,

nous confie Maxime Gérard. “Développer son chiffre d’affaires sera alors plus rapide. Mais nous sommes ouverts à tous les profils. Dans le réseau, nous avons par exemple un ancien pâtissier. D’autres sont spécialisé­s dans la pose de cuisine ou ont tenu leur propre magasin”, explique le fondateur de Venidom. C’est le cas notamment de Cyril Genet-Lebars, ancien concession­naire Mobalpa, qui a fait le choix de rejoindre l’enseigne fin janvier 2019. “Les charges avec mon magasin étaient intenables. Je ne gagnais pas d’argent, confie-t-il. Chez Venidom, la mobilité du concept m’a séduit. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes : il n’est pas nécessaire de faire beaucoup de chiffre d’affaires pour gagner sa vie. Le réseau est très novateur.”

Apporter du service

Outre son camion-magasin, Venidom se distingue également par son approche du service client. “Un Français ne renouvelle pas sa cuisine tous les ans. Nous avons donc réfléchi à ce que nous pouvions apporter comme services suplémenta­ires. C’est comme ça que nous avons réfléchi à la garantie Clean Dix”, explique Maxime Gérard. Celle-ci prévoit l’entretien de la cuisine, gratuiteme­nt, pendant dix ans avec le passage annuel du franchisé chez ses clients. “Nous nous déplaçons pour régler les portes, refaire les joints silicone qui ont tendance à jaunir avec le temps et nettoyer toutes les parties en inox, détaille le fondateur de l’enseigne. Cela nous permet d’être en lien constant avec nos clients et de ne pas se faire oublier.” Sur le terrain, les franchisés saluent la mise en place de ce service qui peut être un vrai argument auprès des clients. “On s’engage sur dix ans, ce n’est pas rien à leurs yeux”, insiste Alexandre Le Chevalier, installé à Bordeaux. “C’est un vrai plus pour un client

qui hésite entre plusieurs offres. C’est un service important qui rassure et permet de

faire fonctionne­r le bouche-à-oreille”, estime, quant à lui, Jérôme Roux. Car l’autre spécificit­é du réseau Venidom reste qu’il fonctionne beaucoup par les recommanda­tions client. C’est pour cela que Maxime Gérard conseille à tous ses franchisés d’intégrer les réseaux d’affaires tels que la Fédération française du bâtiment ou encore le Medef. “C’est ce qui m’a permis, sur l’unité pilote, de bien me faire connaître. Dix ans après le lancement de ce premier camion-magasin, 80 % de mes clients viennent par recommanda­tion”, indique le fondateur du réseau. “Le bouche-à -oreille reste ma principale source de devis”, confirme Alexandre Le Chevalier. “C’est toujours compliqué de se faire connaître, nuance de son côté Bernard Jacq, fraîchemen­t installé. Je parle beaucoup du concept autour de moi pour que cela fasse boule de neige. Je compte vraiment sur les recommanda­tions.” Globalemen­t, tous les franchisés avec lesquels nous avons pu échanger soulignent que l’activité démarre rapidement et que convaincre les clients n’est pas forcément compliqué. “L’activité est forte. J’ai embauché un concepteur-vendeur pour m’épauler”, témoigne Cyril Genet-Lebars. “Depuis le début de mon activité, je suis à peu près à 70 % / 80 % de taux de conversion. Cela s’est un peu ralenti avec la crise de la Covid-19, mais quand je proposais un projet, il se vendait”, assure Alexandre Le Chevalier. Et de son côté, Maxime Gérard l’assure : il n’y a pas besoin de vendre beaucoup de cuisines pour être rentable. “C’est l’avantage du camion-magasin et d’avoir peu de frais de structure”, insiste-t-il. “Cela permet clairement d’être plus serein. Pour être à l’équilibre financier, vendre deux cuisines par mois est suffisant”, conclut Alexandre Le Chevalier.

“On va au contact des clients, ce qui crée réellement une relation de confiance et chaleureus­e”

Newspapers in French

Newspapers from France