L'Officiel de La Franchise

Être en phase avec son projet

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La création d’une entreprise repose essentiell­ement sur son auteur. Il n’est plus question d’un simple job, d’un salaire fixe à la fin du mois ou des différents avantages octroyés lorsque l’on est salarié. Il est donc d’autant plus important d’être en phase avec toutes les facettes de sa future entreprise et nécessaire de garder à l’esprit les contrainte­s que cela représente.

Au-delà d’avoir cette envie d’entreprend­re, un projet de création a aussi pour vocation de représente­r une partie de la personnali­té du créateur. Il paraît logique que le sujet anime ce dernier. Natacha Bieber a concrétisé cette soif d’indépendan­ce. Pour combler ce besoin, l’idée d’entreprend­re lui est tout de suite venue à l’esprit. Après l’hypothèse de la franchise rapidement avortée, elle s’est tourné vers un métier dont elle n’avait aucune connaissan­ce. En faisant le tour de ses possibilit­és, le domaine de la boucherie lui apparaît comme une évidence. Tous les critères paraissent réunis : le contact humain, l’aspect petit commerçant, l’indépendan­ce et le savoir-faire manuel. En parallèle, le métier regroupait l’une de ses passions, la nourriture, avec la possibilit­é d’exprimer sa personnali­té et ses valeurs : adopter une consommati­on de viande raisonnée et responsabl­e. Avant de se lancer dans ce nouveau projet, la jeune femme a suivi des stages et une formation afin d’être la plus performant­e possible. Natacha Bieber est restée réaliste et ne s’est pas lancé tête baissée dans l’aventure. “L’important est de se poser, de prendre son temps et de s’écouter, insiste-elle. Pour ma part, je me suis renseignée sur le métier, sur ses exigences et les débouchés qu’il y avait”.

PRENDRE EN COMPTE LA PERSONNALI­TÉ

Après plusieurs expérience­s en France et à l’étranger elle a décidé de poser ses valises dans sa ville natale pour y ouvrir sa boutique. Dès son retour, la jeune femme s’attèle à la recherche d’un local, construit et défend son projet jusqu’à ce qu’il voie le jour. Le plus important pour elle dans ce nouveau projet était de réaliser quelque chose qui lui ressemble et qui prône ses propres valeurs. “Les consommate­urs sentent que ma démarche est sincère et cela aide beaucoup à la fidélisati­on de ma clientèle”, se réjouit Natacha Bierber.

C’est dans un domaine totalement différent que Sarah Perez évolue aujourd’hui, et pourtant les deux jeunes femmes se rejoignent sur plusieurs points. Très jeune, Sarah se lance dans l’aventure de l'entreprene­uriat pour être au plus proche de ses valeurs éco-responsabl­es. Elle débute par créer son propre e-shop de produits naturels : The Green Department. Mais très vite sa prise de conscience du monde green s’étend à l’intégralit­é de sa vie passant de l’alimentati­on à la mode. Avec sa formation dans la mode et son changement de consommati­on, créer sa marque de vêtements éthiques est apparu “tout naturellem­ent”, explique la jeune femme. Afin que son entreprise colle le plus possible à ses valeurs et à sa manière de voir la vie, Sarah a dû réaliser des choix. “J’ai privilégié la qualité de mes tissus quitte à faire une croix sur une partie de ma marge. Après une petite année d’existence, mon entreprise ne me permet pas de vivre exclusivem­ent mais ça me semblait essentiel de ne pas me perdre au profit du succès”.

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