Baisse des offres et des volumes pour Laforêt
La crise sanitaire n’aura pas eu raison de l’appétence des Français pour la pierre. En revanche, beaucoup d’incertitudes demeurent pour 2021.
L’année 2020 et ses deux confinements auront épargné le réseau Laforêt. À l’occasion de son bilan annuel, ce dernier révèle un état des lieux en phase avec la tenue générale du secteur. Premier point, si la demande, excepté à Paris (-8 %) et en Île-de-France (-3 %) progresse de 1 %, l’offre, elle, est de plus en plus tendue. L’effet ciseau joue à plein. “L’offre continue de se maintenir à des niveaux extrêmement bas au national (-11 %)”, note le réseau avant de préciser : “lors du premier confinement, le nombre de nouveaux biens mis en vente a chuté de 77 %. Et si la baisse s’est atténuée lors du second confinement, elle est restée significative avec ( -26 %).”
TRANSACTIONS EN BAISSE
Deuxième point : une offre tendue et des baisses des volumes de transactions. C’est assez mécanique. “Avec –6 % au national, le volume des transactions affiche un ralentissement après une année 2019 historique. Cette baisse est mieux amortie sur les maisons (- 5 %) par rapport aux appartements, en recul de 9 %”, remarque Laforêt. Parmi les explications possibles, le premier confinement et l’arrêt total de l’activité des agences. Troisième point : forcément, les prix restent à la hausse. Dans son bilan annuel, Laforêt observe une augmentation de +4,1 % au niveau national. Les maisons demeurent aujourd’hui les biens les plus convoités. Les prix, sur ce segment, progressent de 5,3 % alors que les appartements voient la hausse des prix croître de 3 %. La pénurie de biens faisant pencher la balance vers une augmentation des prix. Sans surprise.