Une vision d’entrepreneur
La valeur de l’entreprise dépend aussi de la part d’investissement amortissable
Cette catégorie de franchises concerne des magasins de grande taille, des réseaux de réparation ou de lavage automobile ou encore la restauration rapide et la boulangerie. “Les budgets sont plus importants car les surfaces sont plus conséquentes mais également d’une cuisine dans la restauration rapide, d’un atelier en réparation automobile, etc. À cela s’ajoute des frais d’embauche et de formation du personnel, plus importants”, détaille Sylvain Bartolomeu. Chez Norauto, par exemple, les franchisés partent souvent de la surface d’un hypermarché dans laquelle ils doivent aménager une surface de vente et un atelier. “Il s’agit de mettre aux normes d’un centre automobile”, explique Valentine Guyot, responsable accompagnement franchise chez Norauto. Mais ces “Ces gros investissements représentent de gros amortissements. Donc quand ils commencent à s’amortir, cela devient intéressant”, pointe JeanNoël Cornuaille, fondateur et dirigeant d’Astikoto. Stéphanie Cinato Di Fusco invite justement à avoir une vision moyen-long terme de son projet et de ne pas s’arrêter au salaire qu’on pourra se verser “La valeur de l’entreprise dépend aussi de la part revendu, ce qui n’est pas le cas des formations ou des droits d’entrée”. Malgré les sommes en jeu, les franchiseurs disent rechercher non pas des investisseurs mais des commerçants. “La qualité la plus importante est d’aimer rendre service”, argue Laurence Maguarian, responsable du développement de Bureau Vallée. Bien que commerçants, ces franchisés sont aussi des deuxième, voire une troisième affaire. Chez Naturalia, des franchisés ont jusqu’à 10 magasins. “L’ambition de nos partenaires est d’ouvrir un magasin par an. Nous les soutenons en leur offrant une exclusivité territoriale très large”, décrit Renaud Maret, directeur immobilier chez Naturalia.