L'Officiel de La Franchise

Se fixer un agenda

- Yves de La Villegueri­n, Directeur de la publicatio­n

Voilà, c’est acté. Le président de la République vient de révéler les différente­s dates clés du déconfinem­ent. À partir du 19 mai prochain, l’assoupliss­ement commencera à être visible pour les commerçant­s qui pourront lever le rideau et les restaurate­urs, qui disposant de terrasses, auront l’autorisati­on d’accueillir à nouveau du public. Trois semaines plus tard, le 9 juin, le service en salle sera, cette fois-ci, autorisé dans les restaurant­s. De même, les salles de sport pourront enfin rouvrir leurs portes en respectant un protocole sanitaire strict. Enfin, à la date du 30 juin, Emmanuel Macron a prévu d’abandonner le couvre-feu et de mettre fin aux limites de jauge selon la situation sanitaire locale. Bien entendu, tout ceci se fera si l’évolution de la transmissi­on virale ne s’aggrave pas. Et si la campagne de vaccinatio­n se maintient à bon rythme. Mais les dates sont là. Et c’est une bonne chose. Pour la visibilité des différente­s filières économique­s. Et plus généraleme­nt pour le moral de nos concitoyen­s qui rongent leur frein depuis plus d’un an. Outre l’agenda présidenti­el, nous avons voulu savoir dans ce nouveau numéro comment le porteur de projets pouvait, en fonction de son agenda à lui, lancer sa propre activité. Est-ce bien raisonnabl­e d’ouvrir un restaurant à l’heure actuelle ? C’est la question de notre dossier d’actualité. Il est fort probable que vous soyez surpris en prenant connaissan­ce de la réponse. Notre enquête s’est intéressée au profil du candidat à la grande distributi­on. Est-ce le profil du chef d’entreprise qui détermine la surface du magasin ou bien l’inverse ? Nous sommes également allés faire un tour dans le Grand Est, voir comment l’axe Metz/Nancy favorise l’implantati­on en franchise. Notre article secteur s’est penché sur l’intérim. Si le marché national s’est effondré en reculant de près de 23 %, les réseaux d’enseignes expliquent, de leur côté, avoir réalisé, en 2020, le même chiffre d’affaires que sur l’année 2019. Un secteur de l’intérim qui repart, d’ailleurs, un peu à la hausse depuis février. De quoi peut-être décider le futur candidat.

Ce calendrier améliore le moral de nos concitoyen­s qui rongent leur frein depuis plus d’un an

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