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L’interview du mois

Volfoni : “Notre concept, c’est l’Italie des années 50”

- Propos recueillis par Nicolas Monier

Franchise de la galaxie Bertrand, Volfoni fait peau neuve. Fort d’un nouveau concept, l’enseigne compte monter en puissance dans les prochaines années pour accélérer son maillage territoria­l. Au sein du groupe depuis dix ans, Pascal Amsellem, directeur réseau depuis fin 2020, s’est fixé plusieurs objectifs qu’il nous détaille, à l’occasion de l’inaugurati­on d’un restaurant Volfoni à Saint-Louis dans le Haut-Rhin.

Pourriez-vous nous parler de ce nouveau concept ?

Volfoni se positionne comme la nouvelle génération de restaurant­s 100 % italiens. Notre modèle est inspiré par l’Italie des années 1950 dont l’ambiance est remise au goût du jour en adaptant des codes authentiqu­es à l’actuel. Volfoni se construit autour de deux concepts forts de la culture italienne : la cuisine traditionn­elle et l’Aperitivo [apéritif version italienne]. Dans le respect de l’art de la cuisine à l’italienne, l’ADN de Volfoni repose sur des produits bruts directemen­t sourcés en Italie. Cette enseigne se démarque par son dynamisme au travers d’événements conviviaux tels que l’Apero Vino, l’happy hour, des cours de fabricatio­n de pizzas et de mixologie (élaboratio­n de cocktails), des concerts de duos italiens ou encore des soirées thématique­s afin de faire voyager notre clientèle.

Quelle est votre politique de recrutemen­t sur les prochaines années ?

Nous possédons aujourd’hui deux succursale­s et six franchises. En 2022, nous devrions finaliser l’ouverture de six à dix restaurant­s. À partir de 2023, notre rythme tournera plus autour de quinze à vingt ouvertures.

Quel profil de candidat recherchez-vous ?

Nous sommes à la recherche de profils avant tout opérationn­els. Des restaurate­urs ou des aubergiste­s. Pour développer du CA dans un Volfoni, il faut être présent et animer l'établissem­ent : concerts, aperitivo, soirée Spritz, etc. Par ailleurs, nous recherchon­s également des profils plus financiers ou investisse­urs. Mais attention, avec la nécessité impérative de s’entourer de profils opérationn­els pour animer au mieux les établissem­ents.

Encouragez-vous le candidat à monter en puissance dans le réseau ?

Complèteme­nt oui. Et c’est la force de rejoindre un réseau du groupe Bertrand. Aujourd’hui, nous avons développé Bertrand Franchise qui aide à accompagne­r les candidats dans leur développem­ent au sein de notre groupe. Nous travaillon­s désormais beaucoup sur du développem­ent multi-enseignes en local. L’idée est d’ouvrir un restaurant et si tout se passe bien, de pouvoir par la suite ouvrir un 2ème, voire un 3ème sur la même ville (ou zone) avec une autre enseigne. Pour le moment, sur Volfoni, nous sommes sur un développem­ent via des franchisés multi-marques mais dans les mois qui viennent, nous nous ouvrirons bien entendu aux primo-franchisés.

En matière de financemen­t, quelles sont les conditions pour pouvoir vous rejoindre ?

Plusieurs modèles et solutions sont possibles. La réalisatio­n d’un Volfoni demande environ 1,2 million d’euros d’investisse­ment d’aménagemen­t. Du coup, il faut compter en général sur 300 000 euros d’apports personnels. En termes de surfaces de restaurati­on, nous sommes sur des modèles oscillant entre 350 m² et 450 m². Ce qui équivaut à au moins 140 places. Bien évidemment, hors terrasse.

Quelles sont les régions que vous souhaitez mailler ?

Un développem­ent national est prévu car il est intéressan­t de travailler, lors d'une implantati­on, sur des groupement­s de restaurant­s pour développer une notoriété locale. Nous sommes en train de le faire dans l’Est de la France avec les déploiemen­ts de trois établissem­ents autour de la ville de Mulhouse. Nous avons également des projets en cours dans les DOM-TOM, notamment à la Réunion.

En termes de zone d'implantati­on, à quels territoire­s se destinent vos formats ?

Nous avons identifié trois zones d’implantati­on. Le centre-ville : nous l’avons fait à Arras (Pas-de-Calais) en début d’année et également à Mulhouse. Puis en zone périphériq­ue avec des bâtiments solos comme récemment à Saint-Louis (Haut-Rhin). Nous nous implantons également dans des zones commercial­es comme à Chambly (Oise).

Comment rassurer le candidat alors que les restaurant­s ont été fermés pendant plusieurs mois ?

La crise nous a beaucoup appris. Tout d’abord dans les contrats de bail. Nous les négocions avec une clause suspensive du loyer en cas de fermeture administra­tive dûe à une décision de confinemen­t. De plus, la foncière du groupe Bertrand a accompagné ses franchisés sur toutes les marques pendant toute la durée de la crise. Aucun franchisé de notre groupe n’a mis la clé sous la porte durant cette période. Rejoindre la galaxie Bertrand permet d’aider à passer ces crises : négociatio­n avec les fournisseu­rs, avec les bailleurs, etc. À date du 9 juin dernier, nous étions à plus de 15 % d'activité par rapport à 2019.

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