COMMERÇANT ET ENGAGÉ
Pourquoi avez-vous choisi Bureau Vallée pour ouvrir une franchise ?
Quand on se lance dans la franchise, on se pose la question du produit et de l’investissement. Bureau Vallée propose des produits du quotidien, faciles à appréhender et à maîtriser. J’ai aussi été sensible au positionnement tranché de Bureau Vallée : vendre des produits de marque à prix discount. Mon équipe et de proposer à nos clients des produits de qualité, des produits durables vendus moins chers que les concurrents. Concernant l’investissement, ce sont des franchises à taille humaine. Il s’agit donc d’un investissement plus accessible que d’autres franchises ou groupes indépendants : l’apport est raisonnable, le niveau de stock peu élevé, les équipes réduites permettent un management simple.
Justement sur ce dernier point, percevez-vous la franchise Bureau Vallée comme un investissement sûr ?
La question de l’investissement est essentielle quand on songe à ouvrir une franchise! On veut un vrai retour sur investissement. À titre personnel, je suis père de huit enfants, je ne pouvais absolument pas me permettre de me tromper dans mon investissement ! J’ai repris un magasin existant. Au bout de quatre mois, j’avais une Bureau Vallée s’adresse à la fois aux professionnels et aux particuliers. Quand je parle de la cible professionnelle, ce ne sont pas des grands groupes mais plutôt des PME, des artisans, des commerçants. Ils ont des besoins spécifiques et apprécient de trouver tout ce qu’ils recherchent sous le même toit. Les professionnels viennent toute l’année en magasin et assurent le chiffre d’affaires minimum pour atteindre le seuil de rentabilité. L’adaptabilité de Bureau Vallée m’a également rassuré. Le groupe a toujours su faire évoluer son offre produits et services pour s’adapter au marché et répondre aux besoins de ses clients.
Quelle est la spécificité de l’accompagnement de Bureau Vallée auprès de ses franchisés ?
Dans certains groupes, l’apport - minant pour ouvrir une franchise. Bureau Vallée, lui, recherche des futurs franchisés qui partagent des valeurs et la même vision de l’entrepreneuriat. Quand on échange avec d’autres franchisés, on se rend compte qu’on partage des valeurs communes. Cela crée une vraie cohésion au sein du réseau. Entre franchisés et au sein des équipes, on partage les bonnes pratiques qu’on a testées. Une vraie émulation s’instaure.
Les quatre mois de formation qui interviennent en amont de l’ouverture nous permettent d’être parfaitement opérationnels. Grâce à cette formation, je n’ai eu aucune crainte lors de la reprise de la franchise car j’avais tous les outils en main.
Comment se distingue un franchisé Bureau Vallée ?
Chez Bureau Vallée, le franchisé a une vraie posture de commerçant. On a un rôle de conseil qui est primordial et qui participe grandement à la fidélisation de nos clients professionnels comme particuliers. Le franchisé Bureau Vallée propose en effet à sa clientèle un concept pluriel qui associe un large panel de produits et services dans les fournitures et équipements de bureau (mobilier de bureau, impressions, reliures, papeterie).
On ne cesse d’innover afin de trouver des solutions pour notre clientèle en anticipant ses besoins. Inattendu et original, le service de reproduction de clés par exemple, répond à notre volonté de faciliter la vie quotidienne de nos clients.
Comment décririez-vous les liens entre le franchisé et le groupe Bureau Vallée ?
- cie du travail de valorisation de la marque. On échange beaucoup avec les autres franchisés, je le disais, mais aussi avec la centrale qui nous accompagne sur le long terme.
On doit bien sûr veiller à garder l’identité de Bureau Vallée en magasin. Néanmoins on conserve une grande autonomie tout en respectant les préconisations du franchiseur.
Pour moi être franchisé Bureau Vallée, c’est être un entrepreneur engagé.
du chiffre d’affaires est lié à l’activité professionnelle, le solde revenant aux particuliers. En revanche, en matière de flux dans les magasins, c’est l’inverse. Le gros des clients, (70 %) se déplaçant dans les points de vente, sont des consommateurs particuliers. “Il est vrai que le télétravail a changé la donne”, explique Adrien Peyroles, directeur général de l’enseigne Bureau Vallée. Digitalisation toujours. “Toutefois, les besoins en papiers, enveloppes et consommables (dont font partie les cartouches d’encre) ne retrouveront pas leur niveau d’avant-crise. De fait, ceux-ci seront tirés vers le bas par la numérisation des correspondances et documents”, poursuit Xerfi. Au sein de Bureau Vallée, on a vu la part du digital passer de 7 % à 14 %. Pas de quoi effrayer les franchisés de l’enseigne puisque 100 % du CA réalisé sur Internet est reversé au magasin qui gère la partie click and collect ou bien la livraison. D’autres acteurs soulignent des difficultés plus conjoncturelles en phase avec l’actualité dans d’autres secteurs. “Les niveaux d’approvisionnement ne sont pas bons. Il existe, vous le savez, une véritable pénurie de matière première. Y compris dans notre secteur. Une tension, par exemple, sur les cartouches d’encre”, explique Adrien Peyroles.
Concentration du marché
Force est de constater que ce marché des fournitures de bureau se consolide de plus en plus au gré des rachats. Le groupe Adveo, par exemple, exploitant à lui seul les enseignes Calipage, Plein Ciel ou encore
Buro+. Un marché qui a vu récemment l’enseigne Office Depot France être placée en liquidation judiciaire. Certes, à l'été 2021, une partie du groupe avait été partiellement reprise par la coopérative Alkor. Tombée, on s'en souvient, en 2017, dans les griffes d’Aurelius, un fonds vautour allemand, Office Depot Europe a été, selon le CSE français, victime d’une mauvaise gouvernance. “Alkor est le contraire de votre ancien actionnaire. C’est une coopérative solide qui existe depuis plus de 60 ans et dont les membres vivent de leur travail et privilégient une vision long terme”, expliquait la coopérative aux salariés dans une lettre ouverte pour les rassurer. Par ailleurs, le groupe Raja a fait l’acquisition, en 2019, des enseignes JPG, Bernard, Mondoffice et Kalamozoo. De même, Bruneau s’est emparé des filiales étrangères du groupe Office Depot, Viking Spain (2020) et Office Depot Italia (mars 2021).
Une offre de services
Mais outre les fournitures de bureau, les services aux entreprises, comme par exemple, l’expédition ou l’impression apparaissent comme un vrai relai de croissance. Dans le cas de l’enseigne Mail Boxes Etc., si les dirigeants proposent une offre de fournitures de bureau assez basique (plutôt à destinations des commerces, professions libérales et TPE), tout est axé sur les solutions d’expédition, d’emballage et d’impression. Si durant les trois confinements, les centres ont été fermés au public, l’activité impression a souffert mais l’enseigne a compensé par le segment des expéditions. D’ailleurs, en 2020, la filiale française aura enregistré une croissance d’activité de 20 %. “En 2021, nous devrions atteindre une croissance de 45 %”, explique d’ailleurs Lionel Dindjian, directeur général France Mail Boxes Etc. Et ce dernier d’ajouter : “J’ai le sentiment que beaucoup d’acteurs positionnés sur le seul segment de la fourniture de bureau veulent désormais aller vers le service aux entreprises pour compléter leur offre.”