La bonne dynamique se poursuit, mais des doutes persistent
Selon les derniers chiffres du cabinet Food Service Vision, le dynamisme constaté cet été sur le secteur de la restauration s’est confirmé en fin d’année. Pour autant, l’impact de la 5e vague de l’épidémie de la Covid-19 s’est fait sentir sur le mois de décembre. Les restaurateurs devront donc encore faire face à un certain nombre de défis.
La restauration n’a pas encore renoué avec ses performances d’avant-crise mais affiche un certain dynamisme. Les enseignes en franchise l’ont constaté depuis quelques mois. Le cabinet Food Service Vision, vient par ailleurs de dévoiler des chiffres sur l’année 2021, à fin novembre. “L’un des premiers points notables reste que la reprise constatée cet été s’est confirmée sur les derniers mois de l’année, et cela sur tous les moteurs de consommation (loisir et actif)”, affirme Florence Berger, directrice associée de Food Service Vision. La reprise des événements professionnels a en effet redonné des couleurs aux restaurateurs sur le temps du midi. Autre point positif : les vacances de la Toussaint ont été propices à la consommation. “Pas seulement en nombre de visites mais aussi avec un ticket moyen en hausse. On constate vraiment qu’il y a eu un rapport à la dépense beaucoup plus relâché. L’accélération de la vaccination, notamment chez les plus jeunes, a permis une certaine reprise de la consommation dans les bars”, détaille Florence Berger.
ELASTICITÉ DES PRIX
Toutefois, malgré l’optimisme affiché des experts, les franchiseurs évoluant sur le secteur de la restauration devront faire face à d’autres défis. Outre le recrutement des collaborateurs, qui s’est tendu depuis quelques mois, le marché devra composer avec des hausses continues sur certains produits comme les emballages ainsi que l’inflation des matières premières. Des effets conjoncturels qui auront, à long terme, un impact sur les franchisés mais aussi sur les consommateurs, témoigne Florence Berger. “En restauration rapide, nous l’avons constaté, il y a eu des hausses, notamment sur la livraison. Sur la restauration commerciale chaînée à table, on voit que les acteurs sont un peu plus frileux et souhaitent garder leur approche rapport qualité/ prix. Toutes les enseignes et les concepts n’ont, pour autant, pas la même stratégie. Mais clairement, en 2022, la question de l’élasticité des prix se posera pour les opérateurs. Et surtout quelle stratégie de répercutions ils devront adopter.”