Franks veut casser les codes du hot-dog
La jeune enseigne fondée en 2020, compte bien asseoir sa notoriété. Notamment en se développant en franchise dès cette année.
Le hot-dog serait-il le nouveau burger ? À en croire Jonathan Sellam co-fondateur de l’enseigne Franks, la réponse est oui. “Aujourd’hui, c’est un marché qui est encore peu développé en France, comme le burger à ses débuts. Nous avons eu à coeur de faire de ce produit, consommé généralement comme un encas, un vrai repas complet”, insiste le chef d’entreprise. Pour se différencier des enseignes naissantes sur ce marché, Franks a fait le choix d’un pain brioché et de sauces spécifiquement conçus pour l’enseigne. “Nous avons repris le pain qui est utilisé dans les lobster rolls. Nous appelons d’ailleurs nos produits des ‘roll dog’. Nous sommes convaincus que ce produit trouvera sa place sur le marché auprès des consommateurs”, insiste Jonathan Sellam.
FORTES AMBITIONS
Le réseau, qui compte six restaurants opérationnels, compte amorcer un lancement en franchise fin 2022. “Nous sommes convaincus que ce modèle est le mieux adapté à un développement, mais nous voulons le faire bien. La franchise permettra notamment de développer l’enseigne sur des zones plus restreintes et sur lesquelles nous ne serions pas allés”, confie Jonathan Sellam. À terme, le réseau souhaite afficher un parc tenu à 70 % en franchise. S’il est trop tôt pour le co-fondateur de l’enseigne pour détailler les conditions d’accès au réseau, ce dernier précise toutefois que l’investissement nécessaire pour ouvrir un point de vente Franks se situe entre 80 000 et 100 000 euros (hors local). Pour un chiffre d’affaires espéré entre 600 000 et 900 000 euros. En matière de profils, Franks vise des pluri-franchisés de manière générale mais n’est pas fermé aux néophytes de la franchise et de l’entrepreneuriat.