Ce que souhaitent Procos et L'Alliance du Commerce
La fédération Procos et l’Alliance du Commerce ont dévoilé 22 propositions concrètes pour transformer le commerce. Depuis quelques semaines, les fédérations rencontrent les équipes de campagne des candidats.
Procos et L’Alliance du Commerce ont dévoilé, jeudi 17 février, 22 propositions pour transformer le commerce. Des propositions qui ont été présentées aux différents candidats à la présidentielle, alors que les élections se tiennent dans moins de deux mois. “Notre action vise aujourd’hui à parler à tous les candidats et à mettre le commerce au coeur du débat public. Cela sera difficile car on voit que dans les sujets qui préoccupent aujourd’hui, l’économie est absente. Nous souhaitons aussi faire comprendre que le commerce ce n’est pas uniquement des petites entreprises, mais c’est également des ETI et des grands groupes dont on doit être fiers”, explique Yohan Petiot, directeur général de l’Alliance du Commerce. “Nous voulons que les candidats à la présidentielle considèrent le commerce comme un acteur économique central pour la transformation de la société. Et qu’il faut mettre des gens et des moyens pour agir en ce sens lors du prochain quinquennat”, souligne Emmanuel Le Roch, directeur général de Procos.
PREMIER EMPLOYEUR
Et c’est là le fil rouge du livre blanc présenté par les deux organismes : faire comprendre à tous l’importance du commerce dans notre société. “Il ne faut pas oublier que le commerce, c’est 3,2 millions de salariés, soit le premier employeur devant le secteur industriel, rappelle Yohan Petiot. C’est aussi un secteur qui joue le jeu de l’alternance, avec plus 100 000 alternants en 2021. N’oublions pas que près d’un jeune sur 4 commence sa carrière professionnelle dans le commerce.” Parmi les 22 propositions, qui se déclinent en 9 grandes priorités, l’attractivité du secteur apparaît comme un point essentiel. “Très clairement, les acteurs du commerce ont un travail à faire pour séduire et attirer les jeunes. Mais il y a des actions qui peuvent être maintenues par le gouvernement : comme le maintien de la Prime Macron, le maintien des aides à l’embauche d’apprentis ainsi que la mise en place d’exonérations de charges”, insiste Emmanuel Le Roch.