Fondateur de Oui Care
“Mes attentes sont relativement simples. Je souhaite simplement que l’ensemble des acteurs du secteur soient logés à la même enseigne. Les associations, les entreprises privées ou encore les salariés employeurs. Notamment sur la formation des collaborateurs particulièrement exigeante chez nous, dans le secteur privé. Ce n’est pas le cas partout. Vous savez aujourd’hui, je vous donne cela à titre d’exemple, qu’un salarié employeur peut recruter un aidant qui peut avoir le passif de Guy Georges ou de Marc Dutroux. Il y a une totale distorsion en matière de concurrence. On le voit avec les scandales récents sur les différents Ehpad Korian ou Orpea, l’État ne joue pas son rôle de régulateur régalien. Il y a pourtant des règles. Il faut juste que ce dernier s’assure qu’elles soient bien respectées. Ici, dans cet exemple précis, l’État a été clairement déficient. Je pense, en revanche, qu’avec la crise de la Covid, l’éxecutif s’est rendu compte que le maintien à domicile devait être une priorité. Cela vaut pour les personnes âgées aussi bien que pour les enfants. Une personne malade de la Covid en Ephad a beaucoup plus de chances de contaminer l’ensemble de l’établissement. Cela vaut aussi pour les crèches. Les gens veulent pouvoir continuer à vieillir chez eux. Cette tendance peut profiter au secteur du service à domicile. Mais comprenez-moi, je ne veux pas couper l’herbe sous le pied à la concurrence. Bien au contraire ! Mais je suis pour une concurrence saine et positive. C’est le rôle de l’État de la garantir ! Car au final, le grand gagnant sera incontestablement le client.”