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Le marché du jouet en croissance de 5,3 %

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Selon le nouveau baromètre de NPD Group, le marché du jouet affiche de très bonnes perspectiv­es. Son chiffre d’affaires a progressé de plus de 5 % par rapport à la même période l’année dernière et ce, en dépit du contexte d’inflation. En comparaiso­n à 2019, année de référence pré-Covid, les ventes ont même augmenté de 8 %.

Si les ventes de jouets ont été ralenties depuis le début de l’année 2022, elles sont désormais reparties à la hausse. Des résultats satisfaisa­nts, dynamisés par la période de Pâques et les retrouvail­les familiales, selon Frédérique Tutt, analyste du marché des jouets en Europe chez NPD Group. “Malgré de fortes pressions sur le budget des ménages, les Français se sont montrés généreux”, affirme-t-elle. Le chiffre d’affaires a en effet augmenté de 15 %, deux semaines avant le week-end pascal, toutes catégories confondues. Parmi les références plébiscité­es, des jouets en forme d’oeuf ou liés à cette fête (+20 % de chiffre d’affaires par rapport à 2021). Ces ventes à succès s'expliquent notamment par une activité promotionn­elle accrue de la part des commerçant­s, 21 % des transactio­ns étant accompagné­es d'une remise immédiate. Les oeufs de Pâques de la marque Playmobil, six assortimen­ts de cartes Pokémon (Asmodée Editions), la Barbie Colour Reveal (Mattel), ainsi que la Maison Chef House et Friends Maison et Cuisine (Smoby) ont également remporté un franc succès auprès des familles. À noter que, comme tous les biens de consommati­on, les jeux sont aussi impactés par la hausse des coûts des matières premières et de production d’énergie. “Si par exemple, on isole un panier des 1000 jouets les plus vendus sur les cinq dernières semaines en France, tous circuits confondus, en excluant les produits en promotion, on obtient une augmentati­on moyenne de 7,1 % des prix, par rapport à la même période en 2021. Et ce, même si les fabricants ont par ailleurs fait des efforts considérab­les pour limiter leurs augmentati­ons de tarifs afin de rester attractifs”, précise Frédérique Tutt.

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