Piscines privées L’heure du grand bain ?
ment avec nouvelle technologie !”, déclare Emmanuel Berthod, président de l'enseigne. Et Biopooltech de mettre en avant une baisse de la consommation d’eau de 50 %, tout comme une économie d’électricité (- 90 %), ainsi qu’un coût de maintenance pouvant être réduit de 75 %. D’autres leviers de croissance permettent également au marché de se renouveler. Parmi lesquels, de plus en plus d’équipements 'tech'. “Nous constatons notamment un accroissement des produits connectés qui facilitent l’entretien et font gagner du temps aux possesseurs de bassins”, mentionne Yves Allibert pour Irrijardin, dont l’analyseur d'eau connecté Joey est une des récentes innovations. Même recherche de simplification des tâches pour l’utilisateur chez Magiline. “Plus de contrainte avec notre solution Imagi-x qui permet d’automatiser toutes les fonctionnalités et de piloter depuis son smartphone tous les paramètres de la piscine (filtration, traitement et chauffage de l’eau, commande éclairage, volet, balnéo, etc.)”, énumère Christophe Leroy. Ces nouveaux outils digitaux deviennent incontournables pour améliorer la performance environnementale des bassins et, surtout, ils permettent d’accéder à la piscine intelligente.
Services et entretiens
Si le parc français n’est pas encore mature, les enseignes cherchent néanmoins à fidéliser leurs clients notamment sur le segment entretien et rénovation. “Nos magasins organisent plusieurs fois par an des ateliers Irrijardin pour aider les clients à remettre en route ou hiverner leur piscine. Nous effectuons également toute l’année une analyse de l’eau gratuite en magasin. Le marché sera aussi alimenté dans les années à venir par des projets de rénovation des piscines”, remarque Yves Allibert. L’entretien, c’est d’ailleurs le coeur de métier de l’enseigne Océazur. “En 2004, nous étions les seuls à ne proposer que du service. Nous n’avons pas encore aujourd’hui de réel concurrents, souligne Marianne Sarzier. Le parc de piscines étant vieillissant, le marché de la rénovation a encore de très longues années devant lui. Les bassins anciens ont besoin d’être rénovés, le matériel changé et les piscines plus récentes en auront tout autant besoin dans les années à venir.” Selon Xerfi, si le primo-équipement reste le principal levier de croissance des acteurs, l’entretien et la rénovation disposent également d’un fort potentiel de croissance. Selon la FPP, en partenariat avec le cabinet Décryptis, 230 000 piscines enterrées devraient être ainsi construites sur les années 2022, 2023 et 2024. “L’étude [menée en février – mars 2022] anticipe l’installation de 80 000 piscines sur l’année 2022, ce qui reste un niveau élevé même si en léger repli par rapport à une année 2021 exceptionnelle, puis de 150 000 reparties entre 2023 et 2024”, précise la fédération professionnelle. À voir donc comment les Français vont, dans les prochains mois, décider de mener à bien ou pas leur projet d’installation.