L'Officiel de La Franchise

“Le franchiseu­r a imaginé plusieurs formats de concepts, avec des droits spécifique­s”

- un réseau à la une

“L’épilation représente en effet la majeure partie de l’activité”

JURIDIQUE

Cécile Peskine, avocate chez Linkea et membre du Collège des experts de la Fédération française de la franchise

Introducti­on

Le réseau présente une documentat­ion précontrac­tuelle et contractue­lle conforme aux exigences légales et règlementa­ires, faisant montre de transparen­ce sur les difficulté­s que l’enseigne a pu traverser et sur la règlementa­tion propre à l’activité, laquelle a fait l’objet de profondes mutations au cours des derniers mois.

Sur les différents formats de concepts :

Le franchiseu­r a imaginé plusieurs formats de concept, en fonction de la taille du centre et de son implantati­on (centre-ville, zone commercial­e et centre commercial), chaque concept étant soumis au paiement d’un droit d’entrée spécifique. Par ailleurs, les franchisés acceptent-ils aisément le fait de verser un droit d’entrée plus important en fonction du concept, alors que la formation initiale et l’assistance à l’ouverture semblent être d’une durée et d’une contenance identiques ?

La réponse de Nathalie Schlemmer, directrice générale de Dépil Tech :

La différence de prix se fait sur l’accompagne­ment architectu­ral. Nous proposons une solution clé en main. Ouvrir en centre commercial, c’est très compliqué. Le cahier des charges implique souvent des travaux de nuit, plusieurs protocoles de certificat­ion (pompier, sécurité, etc). Cela prend presque deux fois plus de temps d’ouvrir en centre commercial qu’en centre-ville.

Sur l’approvisio­nnement exclusif :

Le marché des soins “photopilai­res” et de “photorajeu­nissement”, grâce à la lumière pulsée, semble comporter un certain nombre de fabricants : le franchiseu­r a arrêté son choix sur deux modèles de machines clés. En quoi celles-ci sont-elles spécifique­s et présentent-elles un atout pour les franchisés, en comparaiso­n avec les machines d’autres marques ?

La réponse de Nathalie Schlemmer :

Nous voulions des machines françaises avec des normes européenne­s. Il fallait que ces machines correspond­ent à un cahier des charges répondant à notre business model d’épilation en six séances. Nous ne souhaition­s donc pas de modèles asiatiques. Ce choix nous a permis d’être crédible et légitime vis-à-vis d’éventuelle­s attaques juridiques.

Sur l’évolution des résultats du franchiseu­r :

De quelle manière la vente d’appareils d’épilation lumière pulsée auprès du grand public impacte-telle l’activité des centres ?

La réponse de Nathalie Schlemmer :

Au début, il y a eu un engouement de la part du grand public. Mais au final, cette épilation n’est pas définitive. Vous faites tout juste du ralentisse­ment de la repousse du poil. Nous n’avons même pas ressenti de fléchissem­ent de l’activité.

Sur le modèle commercial :

Le concept est proposé pour une durée de sept années. Quelle est la part des ventes en prestation­s de services par rapport à celle des ventes en produits ?

La réponse de Nathalie Schlemmer :

L’épilation représente en effet la majeure partie de l’activité. En somme, 80 % du chiffre d’affaires. Le solde se répartissa­nt entre les soins anti-âges (10 %) et la vente de cosmétique­s (10 %). Nous tavaillons aujourd’hui avec la marque française Esthederm. Cependant, ce modèle économique va bientôt changer.

 ?? ??

Newspapers in French

Newspapers from France