“Le défi de faire face aux pics d’activité”
Il existe une instance de dialogue qui réunit franchiseur et franchisés, traduction d’un espace d’échange dédié au sein du réseau. Quelles thématiques y abordez-vous et quelles décisions ont été prises ?
La réponse de F.F et V.B : Oui, il s’agit des commissions achats et communication qui sont constituées de franchisés et animées par les responsables de service de la tête de réseau. Les commissions ont lieu deux à trois fois par an au siège. Quant à la dernière décision avec le conseil, il s’agissait de faire adhérer l’enseigne à la FFF pour qu’elle puisse atteindre un taux de 8 % d’adhérents et lui éviter ainsi des soucis de représentativité à l’égard de la filière. Parce qu’être adhérent est aussi un gage de sécurité vis-à-vis des nouveaux candidats !
Quelle est la part des livraisons de fleurs dans le chiffre d’affaires et comment évolue cette activité ? Comment faites vous face aux pics d’activité ?
F.F et V.B : Cette part atteint les 10 % à égalité sur nos deux concepts magasin. Le pourcentage était plus élevé lors des périodes Covid, mais nous sommes, depuis, revenus à des taux normalisés. Et puis, l’activité physique est beaucoup plus importante que la part de livraison car c’est culturel aussi. On se fait rarement livrer des fleurs avant un dîner… Même si le Jardin des Fleurs est équipé pour le click & collect et pour des partenariats avec d’autres plateformes. Quant à la saisonnalité, elle ne pèse pas aussi fort qu’on pourrait le croire : seulement 7 à 11 % sur le CA global annuel. Et Noël ne représente que 7 ou 8 % du CA total. Mais il faut tout anticiper (commandes et achats) afin que les magasins du réseau puissent réaliser, en l’espace de quelques jours, l’équivalent de ce qu’ils font en un mois ou un mois et demi d’activité. Ce qui se traduit par renforcer les équipes avec de la main-d’oeuvre non spécialisée et planifier le transport/ livraisons. On peut aussi centraliser certaines actions pour aider les magasins d’une même ville/région.