Jean-marc Delétang « Contrôletechniqueet sécurité:quelrapport? »
Entre Tours et Blois, Jean-marc Delétang ne paraît pas accueillir tout à fait la même clientèle que ses confrères dans ses établissements. S’il rejoint Axel Vilaseca sur le taux d’accidentalité à relever dans le parc des 125 cm3, il n’arrive pas à relier les bienfaits d’un CT avec l’hypothétique baisse du nombre d’accidents enregistrés en France. «Quelrapport?» , souligne-t-il. Dans la région où il officie, «lesclientssont très attachés à leur machine. il se vend de moins en moins de pots d’ échappement adaptables. les mentalités évoluent. en tout cas, les accidents restent et resteront une affaire de comportements », martèle-t-il. Sans présager de la justesse de son calcul,
il propose que« près de 50% des2/3-r men circulation en france sont basés entre île-de- france et les régionsp ac a et rhône-alpes, c’ est-à-dire là où la densité de circulation est la plus forte. Or c’ est en secteur urbain que le risque augmente pour les usagers à deux-roues. pendant que mes clients soignent leurs motos, vous n’ avez qu’ à aller regarder les centaines de scooters et motos garés devant la gare mont parnasse, à paris. du pneu à bout de souffle, vous en verrez! je crois donc qu’ il faudrait raisonner sur des données statistiques affinées et solides pour comprendre et mener une juste réflexion sur le contrôle technique. quel type d’ accident plombe les données, dans quelles conditions et sur quels types de machines? Combien sont dus à des automobilistes qui écrivent dessm sen conduisant ?, etc. surtout, les autorités doivent absolument éviter de transposer leurs analyses de l’ auto à la moto. ce serait une aberration .»