Quand Cityscoot ausculte son marché…
Leader européen du scooter électrique en libre-service, Cityscoot vient de livrer les résultats d’une étude du marché du scooter en libre-service à Paris et à Nice. Quelques enseignements intéressants sont à retenir.
Basée sur des données récoltées en interne sur sa flotte de scooters mise en place à Paris et à Nice, cette étude de Cityscoot livre une photo de ce qu’a été l’état de la location en partage sur l’année 2020 et sur le début de 2021, ainsi que les usages qu’elle engendre. « L’objectif était de réaliser un état des lieux du secteur, que ce soit le profil type des utilisateurs en passant par l’utilisation moyenne d’un scooter électrique, sans oublier l’impact du Covid sur le marché. » explique le loueur français. Sur Paris, Cityscoot compte
290 000 utilisateurs activés, dont 76 % sont des hommes – principalement des 18-30 ans –, 57 % ayant entre 25 et 45 ans. Les trajets moyens y durent 15 minutes, soit environ 4,5 km parcourus. Sur Nice, Cityscoot compte 17 000 utilisateurs activés, dont 80 % sont des hommes – principalement des 18-30 ans –, 83 % ayant moins de 43 ans. On y compte en moyenne 12 minutes de trajet pour 3,5 km parcourus.
Que ce soit dans la capitale ou dans la préfecture des Alpes-maritimes,
80 % des trajets sont réalisés du lundi au vendredi, avec une répartition plus ou moins équitable par jour. À Paris, sans surprise, les pics de locations sont observés entre 8 h et 10 h et entre 18 h et 20 h, soit lors des heures de pointe et ils représentent 40 % des locations. À Nice, 93 % des trajets sont réalisés entre 7 h et minuit, avec de gros pics le matin entre 7 h et 9 h et le soir entre 17 h et 19 h.
Confiné donc stoppé…
Le premier confinement strict établi de mars à mai 2020 a eu pour conséquence une activité limitée au strict minimum pour les locations des scooters de l’entreprise française, voire presque à l’arrêt dans les villes. Paris y a accusé une baisse de 85 % au cours de cette période. Après le déconfinement et pendant l’été, Cityscoot a bénéficié d’un retour à la normale, voire d’une forte croissance en raison de la méfiance des Français vis-à-vis des transports en communs. À Nice, le loueur a observé une augmentation d’utilisation du service de 15 à 20 % durant l’été et cette tendance s’est poursuivie jusqu’à la rentrée de septembre. Malgré ce retour à la normale, le couvre-feu, l’arrivée de l’hiver, l’adoption du télétravail, puis le semi-confinement qui ont suivi, ont engendré à nouveau une baisse du service de 30 % sur Nice. Cityscoot a annoncé qu’elle allait poursuivre cette étude sur l’année 2021 et nous ne manquerons pas de vous en livrer les données.