Paris, c’est fini ?

Le journal de France 2 s’est ému du déclin des deux-roues motorisés dans la capitale, ce qui paraît moins déranger les élus de la ville...

Rideau définitivement fermé. En un an, elles sont près d’une trentaine à avoir mis la clé sous la porte. À Paris et en proche banlieue, les concessions de motos et de scooters sont en crise. Covid, télétravail et stationnement payant. Depuis, c’est tout le secteur qui vacille.»

Voici comment France 2 a présenté l’un de ses sujets diffusé le 1er mars au Journal de 20 Heures, sous le titre suivant : “Deux-roues motorisés : un secteur en déclin en région parisienne.” S’appuyant notamment sur des chiffres de L’officiel pointant le recul des ventes en électrique de près de 20 % en 2023

« alors que près de 135 000 personnes se déplacent chaque jour à Paris en deuxroues motorisés », le journaliste fait le triste constat d’une activité en perte de vitesse dans la capitale, sans préciser que cette évolution se compare à une exceptionnelle année 2022.

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Trouver d’autres solutions

Lionel Boyaval, en difficulté avec l’enseigne 100 % électrique Pure Rider, témoigne des difficultés à trouver un équilibre financier dans un environnement hostile aux deux‑roues en général. Une politique complètement assumée par la Mairie de Paris, et notamment par l’adjoint en charge de la transformation de l’espace public, des transports et des mobilités, David Belliard, qui met tous les véhicules “basse émission” dans le même paquet lorsqu’il se félicite des 18 000 véhicules ainsi exemptés de payer le stationnement à Paris. Frédéric Born, lui, a mis la clé sous la porte au 31 mars après 22 ans d’exploitation d’absolute Scooter Peugeot, dans le 18e arrondissement. « Quand tu n’as plus de chiffre d’affaires, quand tu n’es plus rentable, quand tu perds de l’argent tous les mois, il faut bien trouver une solution. Je vais voguer vers de nouvelles aventures en province. Paris, le deux-roues, c’est fini, faut passer à autre chose ». Triste constat. 