Jean-benoît Dunckel
pionnier, Avec le groupe Air, de la french touch, il utilise Aussi l’iphone pour ses créations.
“C’est un deuxième cerveau donnant accès à un savoir immense.” “Mon iphone me sert d’abord de dictaphone : lorsque j’improvise des morceaux au piano, je les enregistre sur l’application Recorder Pro, puis je les transforme et les reprend parfois pour créer de nouveaux morceaux. Tout est là : la musique, le tempo, l’ambiance et les petits détails captés sur le vif. Idem pour les textes : quand des mots me viennent, je les note sur mon iphone. C’est devant un magasin d’aspirateurs qu’a surgi le titre Love Machine de mon prochain album, où la machine a pour fonction de laver l’amour. En studio, les couplets de la chanson ont découlé de ce mot générique. Avec Étienne de Crécy, Cassius, Alex Gopher et les Daft Punk, on a été les premiers à enregistrer notre musique en utilisant des samples Akai, puis des ordinateurs qui nous ont permis de ‘sampler’ via une interphase. Si l’application Robovox permet d’enregistrer des nappes de voix, en vocodeur, on ne peut pas créer entièrement un morceau sur son iphone. Toutefois, c’est un deuxième cerveau donnant accès à un savoir immense et à la base de données de l’humanité tout entière. C’est le prélude au transhumanisme, un thème que j’aborde dans mon prochain album H+ qui sortira en mars 2018. En prenant le relais de l’homme, la machine va les libérer de la pauvreté, de la faim, de la pénibilité au travail, engendrant une nouvelle économie plus égalitaire et plus locale.”