Le 1955 Horsebit de Gucci
À travers ce nouveau modèle, Alessandro Michele revisite les codes esthétiques de la maison italienne.
Beau comme l’antique
C’est à l’occasion de sa collection croisière dévoilée dans la Ville éternelle, au sein du Tabularium, siège des archives de la Rome antique, que la presse a pu découvrir le sac Gucci 1955 Horsebit. Le lieu n’a bien sûr par été choisi par hasard par Alessandro Michele. Amoureux de l’antiquité et d’archéologie depuis sa plus tendre enfance, il se rendait régulièrement dans les plus beaux musées de Rome avec son père.
Philosophie créative
Depuis sa nomination en janvier 2015 en tant que directeur artistique de la maison Gucci, Alessandro Michele ne cesse de revisiter le passé. Il appelle cela la “reconception”, notion chère à l’historien de l’art Johann Joachim Winckelmann, qui consiste à imiter intentionnellement une chose du passé. On doit à ce personnage d’avoir référencé la Villa Albani, demeure du cardinal du même nom, comme l’édifice marquant la transition entre le baroque et le néoclassicisme ; celui-ci accueille des parterres à la française, plusieurs temples et un simulacre de ruine. C’est ici, dans la galerie Léda, qu’a été shooté le look-book de la collection Gucci par le réalisateur et photographe grec Yorgos Lanthimos.
Tous les codes du it-bag
Le sac Gucci 1955 Horsebit reprend les codes d’inspiration équestre de la marque, avec un mors composé de deux anneaux et d’une barre, ainsi que le format du modèle à bandoulière (réglable) lancé il y a plus de soixante ans. Dans la collection 1955 Horsebit, on retrouve également un sac seau et une sacoche souple inspirée du modèle des années 50, déclinés dans quatre couleurs de cuir, en toile Original GG, et également en peaux exotiques (serpent, autruche et crocodile).